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Chers enfants!
Publié dans L'Expression le 20 - 04 - 2013

Abdallah Bitata dit Mourad «Genève» a accueilli avec soulagement le verdict de Kouhil...
Le divorcé, père de deux enfants, qui a été mis sous mandat de dépôt le 20 Mars 2013 pour menaces de mort et insultes à l'encontre de Khadidja M. son ex- qui se trouvait ce samedi sombre en son cabinet à Aïn Allah, a retrouvé la liberté à l'issue de l'audience correctionnelle du tribunal de Bir Mourad Raïs (cours d'Alger) présidée par la correcte juge Ines-Kouhil, à l'aise cette journée. Rejetant le délit de menaces de mort faute de sérieux «témoignages de qualité», le tribunal a tout de même retenu celui d'insultes, fait prévu et puni par l'article 297-299 du Code pénal.
Une amende de 20.000 dinars lui a été infligée à titre de «carton jaune» car le tribunal a surtout retenu le fait que les enfants se trouvaient à Oued Roumane, (Draria) au domicile de la maman avocate dont le cabinet se trouve à Aïn Allah, soit à quelques encablures de là. Avec ce verdict, le Trésor public est le seul gagnant et les perdants sont les enfants qui n'ont plus revu leur papa depuis vingt-cinq jours, le temps de l'incarcération) et trois mois selon un de ses avocats qui l'avaient appuyé à la barre au moment où Abdallah s'était plaint du mépris de l'ex. évidemment absente le dimanche du procès (7 avril 2013!) pour l'affronter et le démentir à ce propos.
Et si le Trésor public aura été le seul gagnant de ce bras de fer, les perdants auront été les enfants qui ignoraient probablement le motif de l'absence du papa, lequel a dit sa détermination à ce que force revienne à la loi, même s'il a péché par naïveté en se mettant en colère et récolter une pluie de tuiles! A vouloir empêcher un délit i-e poursuivre la maman pour non-représentation d'enfants, Abdallah s'est lui-même empêtré dans les mailles des poursuites en voulant embrasser ses deux enfants. Les enfants! Un gros enjeu dans la vie des couples brisés et éparpillés aux quatre vents. A la barre, Abdallah, très affecté, a obligé la juge à le fixer droit dans son regard éteint voulant exprimer sa douleur et sa révolte après la décision jugée excessive du procureur de permanence qui l'a envoyé à l'ombre pour plus de trois semaines. Et il a trouvé cinq secondes pour siffler sa fierté d'être en taule à cause de son sang et sa chair. Même s'il a nié fortement avoir insulté et menacé de mort, Abdallah a voulu tout de même signifier au tribunal qu'il fallait que tout l'univers se mette à sa place. Et tout à coup, il se remémora les beaux moments passés avec l'ex. pendant le mariage et même après le divorce au moment où il venait exercer le droit de visite. Il a dit qu'il a réussi son divorce en étant à jour, car ses enfants ne manquent de rien sauf d'affection paternelle depuis le mois de décembre 2012...Et comme à trop presser sur la gachette on...gâche tout: cela va d'une sincère relation papa-maman à cause du bonheur et de l'épanouissement des deux bambins au respect mutuel qui doit être de mise au moment de la remise des enfants et leur retour à la maison...
Et à ce propos, loin de toute rancoeur, Abdallah B, avait, à la barre, regretté pas mal de dysfonctionnements dans l'ex-couple qui n'a pas respecté les règles de la vie quotidienne imposées par le destin, s'agissant ici du divorce voulu par l'une des deux parties. Il est allé jusqu'à articuler face à Kouhil qu'il a la preuve concrète que durant six week-ends de suite, en présence des éléments de la Dgsn de la Sûreté de Oued Romane, on a refusé de lui, remettre les deux mineurs, Ahmed-Naïl et Racha. Heureusement absents ce dimanche à Saïd Hamdine...
«Madame la présidente, comment vais-je justifier ma longue absence de Suisse où les autorités administratives ne font pas de cadeaux et n'admettent pas les ratés!», ajoute le détenu qui a fermement dit ne «pas comprendre pourquoi ce collectif d'avocats s'est ligué à son encontre alors que c'est une affaire qui relève du statut personnel, que je ne souhaite à personne».
Enfin, ce que regrette surtout Abdallah Bitata, en diplomate reconverti à la barre, lorsqu'il usait d'un vocabulaire choisi et calme pour pousser Kouhil à le suivre dans ses réponses, c'est que les débats ont beaucoup plus tourné autour du droit de visite alors que les plaintes concernent les menaces de mort et les insultes.
Le détenu avait eu aussi l'occasion de savourer les barouds d'honneur tirés par Maître Manel Mana.
Maître Fadila Oukal, Maître Samira Bitata et surtout le rouquin de Birtouta, Maître Rami Lazazi qui ont tout dit autour de cette triste affaire, comme par exemple Maître Mana qui n'a pas eu une seule minute à elle depuis l'écrou de son client Bitata qu'elle avait présenté comme une victime du sort surtout que Abdallah avait juré, le jour de son divorce que jamais il ne ferait de mal à son ex-épouse qu'il avait tant chouchoutée, histoire qu'elle se sente à l'aise en portant son nom et même sa famille, a tout fait pour la rendre encore plus tard, mieux avec Abdallah qui a cru se marier une bonne fois pour toutes et pour la vie. Le quotidien a démontré le contraire...Il est vrai aussi que le collectif d'avocats constitués en faveur de leur consoeur, n'a pas été avare en arguments trébuchants et alarmistes. Maître Djellad Mohamed Seghir avait, par exemple, relevé que le papa s'était présenté au cabinet de son ex. pour embrasser ses deux enfants. «Pas pour faire la guerre!» s'était exclamé Maître Kamel Hamdani qui avait, lui aussi, regretté la colère de Abdallah, lequel a su où mène l'ire pas toujours justifiée.
En tout état de cause, Abdallah était soulagé à l'énoncé du verdict. Il a compris, en entendant Kouhil le relaxer pour le délit de menaces de mort et lui infliger une amende de 20.000 dinars, qu'il allait rentrer à Bouzaréah cet après-midi chez ses parents dont il a salué la présence de tous les instants. Abdallah a donc avalé pas mal de couleuvres et le seul regret concerne le ministère public qui l'a écroué et dont le représentant ignorait l'aura des Bitata et le standing de Abdallah à l'étranger où il gagne sa vie depuis 1994! Reste maintenant le verdict de la seconde affaire de non-représentation d'enfants où Hellal Mourad, le parquetier avait requis un six mois d'emprisonnement ferme, tout comme le premier procès: celui des menaces de mort et des insultes dont le verdict était loin des réquisitions du procureur qui va immanquablement interjeter appel, non pas pour faire mal au prévenu mais pour les...statistiques.


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