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Ça ne vous rappelle rien?
Publié dans L'Expression le 16 - 06 - 2013


La Maison-Blanche a estimé jeudi qu'une «ligne rouge» a été franchie en Syrie, et accusé le régime de Damas d'avoir utilisé des armes chimiques contre la rébellion. Washington se réservant toutes les options. Cela ne vous rappelle rien? Mais si! C'est de cette manière que durant l'année 2002 et début 2003, l'ex-président US George W.Bush, son vice-président, Dick Cheney, son chef de la diplomatie, Colin Powel et son ministre de la Défense, Donald Rumsfeld - faisant campagne contre la supposée détention par Baghdad d'armes prohibées - se sont évertués à accréditer le fait que l'Irak disposait «d'armes de destruction massive» (ADM). Le Premier ministre britannique, Tony Blair, est allé encore plus loin en affirmant que l'Irak «disposait d'ADM susceptibles d'être déployées en 45 minutes». On a même suggéré que l'Irak était la quatrième puissance militaire du monde. Fortement aidés par les médias, nombreux sont ceux qui ont cru à ces bobards du seul fait de la qualité des accusateurs. Ne dit-on pas que plus le mensonge est gros, plus il a des chances de passer? Aussi, n'assistons-nous pas au remake du même scénario en Syrie après que la rébellion - soutenue notamment par les Etats-Unis - ait échoué à faire tomber le régime de Damas? Cela est fort plausible eu égard au fâcheux précédent irakien. Mais, est-il possible en 2013 d'avoir foi en de telles imputations alors que rien ne vient les corroborer? L'expérience montre - le préalable irakien aidant - la mauvaise foi US et la tromperie de l'opinion publique par les Etats-Unis dans le cadre d'une stratégie sans rapport avec la paix et la sécurité dans le monde. Après l'invasion - et la destruction - de l'Irak, il a été démontré qu'aucune ADM n'a été découverte dans ce pays. Or, ce scénario est remis à l'ordre du jour contre la Syrie, juste afin d'armer davantage une rébellion incapable d'atteindre les objectifs que lui ont tracés ses soutiens et financiers des monarchies du Golfe, qui sous-traitent pour Washington le volet syrien. Accuser la Syrie d'usage d'armes chimiques, c'est facile, c'était le cas pour l'Irak, hier. Or, ce sont les Etats-Unis lors des deux guerres livrées contre l'Irak - en 1991 (deuxième guerre du Golfe) et en 2003 (invasion par l'armée US) -, qui ont utilisé à profusion des armes prohibées contre ce pays. Des bombes au phosphore aux armes chimiques en passant par l'uranium appauvri (UA), l'Irak était ainsi devenue en grandeur nature, un terrain d'application de nouvelles armes et technologies militaires. A l'époque, les médias américains et britanniques (Economist, Reuteurs, New York Times, Associated Press) expliquaient que les forces militaires américaines pourraient faire usage des «armes à énergie guidée» dans ce pays. Vous avez déjà entendu parler des armes à «énergie guidée»? En 1991, 135.000 tonnes de bombes ont été déversées sur l'Irak (soit six fois la puissance de destruction de la bombe d'Hiroshima). Outre les bombes au napalm, au phosphore, plusieurs dizaines de milliers de fusées Mlrs (contenant chacune 8.000 grenades antipersonnelles), des bombes à fragmentation, plus d'un million de projectiles à l'uranium appauvri, ont été utilisés. C'est cela la réalité de ce qu'a été la guerre contre l'Irak, non point pour la recherche d'improbables ADM mais pour l'expérimentation de nouvelles armes encore plus redoutables. Pourquoi croire aujourd'hui ce que dit Barack Obama, plus que l'on a cru en 2003 George W.Bush? Il est désormais avéré que les dirigeants états-uniens usent du mensonge avec un culot inégalable. En effet, le 5 février 2003, le secrétaire d'Etat de Bush, Colin Powel, a délibérément trompé le monde, quand, à l'aide de bandes sonores, de photos satellites et de cartes, il affirma que l'Irak détenait des ADM. Le même Colin Powel avouera des années plus tard, que tout cela a été un montage où il n'y avait rien de vrai. Israël a utilisé ces mêmes armes prohibées (bombes au phosphore, uranium appauvri, bombe à fragmentation) contre les Libanais en 2006 et les Palestiniens en 2008-2009. Pourquoi le gouvernement américain, n'a-t-il pas réagi avec la même vigueur? Bien sûr ne cessent de dire les USA, Israël a le droit de se défendre. Oui! Mais, quid de la Syrie, de l'Irak, de la Palestine? N'ont-ils pas également ce droit - reconnu par la Charte de l'ONU - de se défendre par tous les moyens contre la déstabilisation et le devoir de protéger leurs populations?

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