Après la campagne anti-iranienne qui a été menée tambour battant sur fond du nucléaire, voilà maintenant «l'alliance» euro-US qui s'acharne bec et ongles pour démontrer que la Syrie est également impliquée dans l'enrichissement de l'uranium. Le premier pays à avoir payé chèrement le prix du mensonge euro-us a été l'Irak. Souvenons-nous bien des «beaux» mensonges qui ont précédé l'invasion de ce pays. A commencer par Bush qui avait déclaré : «des terroristes d'Al-Qaïda se trouvent en Irak». Relayé par l'AIEA, dans une transe convulsive : «le gouvernement britannique a appris que Saddam Hussein avait récemment cherché à acquérir des quantités importantes d'uranium en Afrique», pour parvenir enfin à l'extase : «nous avons récemment trouvé deux laboratoires mobiles de fabrication d'armes biologiques» Dans la foulée, les valets Bushistes (putschistes pour les intimes) devaient à leur tour répéter leurs répliques sous les yeux lâches de leurs médias de poche. Premier rôle décerné au premier valet, le «sous-crétin» d'Etat américain Collin Powel : «l'Irak détient 100 à 500 tonnes d'agents chimiques à usage militaire» (devant le Conseil de sécurité de l'ONU). Le second valet, «sous-crétin» à la Défense, Donald Rumsfeld, y va plus loin et semble plus renseigné : «Nous savons où se trouvent les armes de destruction massive», affirme-t-il, en mars 2003. Et, crescendo, les enchères prennent de l'ampleur avec un Tony «Flair», premier sinistre britannique, qui jouissait déjà à l'idée d'être le caniche de Bush : «en Irak, le dispositif militaire est conçu afin que certaines de ces armes de destruction massive soient prêtes à l'usage 45 minutes après que l'ordre en a été donné». Donc, en guise de prélude, voilà, ce «bas» monde qui déballe sa tragédie mensongère devant une tribune qui ne cherche qu'à croire. Un dispositif fantôme, des armes qui n'existent pas... et des «45 minutes» inventées pour l'occasion... Un bal mené entre 2002 et début 2003. Enfin, en mars 2003, on annonce le début du spectacle : «attention, mesdames et messieurs, le spectacle va commencer !».