Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques se voile la face. Sid Ahmed Ferroukhi semble faire plus de théorie que de pratique. Au moment où la «viande des pauvres», la sardine, en l'occurrence, bat tous les records en termes, de cherté (500 DA le kg), le ministre s'entête à trouver des arguments pour le moins fallacieux. Invité par un confrère, Ferroukhi, ne s'est, à aucun moment, exprimé sur les raisons de la cherté de la sardine et du poisson et surtout donné des solutions pour rendre accessibles ces produits. «Assez de stratégies virtuelles, passons à la réalité du terrain», lance le ministre, qui feint d'ignorer que lui-même développe des stratégies théoriques, au lieu de prendre à bras-le-corps les problèmes des pêcheurs.