L'équipe du feuilleton Nour El Fadjr Les algériens auront du mal à suivre les 150 programmes algériens durant le mois sacré du Ramadhan. Pour la première fois depuis l'indépendance, les Algériens vont assister à un Ramadhan truffé de programmes télévisés nationaux. En plus de la Télévision algérienne qui a mis le paquet cette année en diffusant plus de 70 programmes nationaux et plus de six feuilletons arabes et occidentaux, les téléspectateurs algériens devront également suivre les programmes sur d'autres chaînes, notamment Echourouk TV qui demeure le plus sérieux concurrent de la télévision publique avec plus d'une quarantaine de programmes nationaux et étrangers suivie de la nouvelle chaîne Al Atlas TV, avec plus d'une trentaine de programme à suivre durant plus de 30 jours. A cela on doit rajouter les quelques dizaines de programmes d'El Djazaïria TV, les cinq programmes de Dzair TV et surtout des shorts programmes d'Ennahar TV. Ainsi, les Algériens auront du mal à suivre les 150 programmes algériens durant le mois sacré du Ramadhan. Sans oublier la télévision tunisienne Nessma Khadra, qui consacrera trois ou quatre programmes algériens durant ce mois sacré. La première semaine de Ramadhan devra être décisive pour fixer les choix et établir son programme favori avant et après El Adhan. Dès le départ deux programmes sortent du lot: le feuilleton Dar El Bahdja avec en star Biyouna et Imarat Hadj Lakhdar avec l'icône populaire Hadj Lakhdar. En l'absence de Souilah qui s'est confiné dans des participations symboliques sur Al Atlas TV et dans un programme diffusé sur l'Entv produit par Ameur Bahloul intitulé Comedy Fun, c'est Biyouna qui revient après sept ans d'absence sur le petit écran et Lakhdar Boukhers qui s'éclate en touchant à des sujets très sensibles comme la présidentielle et les élections dans les quartiers populaires qui feront le plein de la grille de Ramadhan. Contrairement à l'année passée, la télévision Echourouk TV a mis le paquet en sélectionnant des programmes divers et de qualité. Le plus attendu demeure la coproduction comique entre la Syrie et l'Algérie, Maraya avec le célèbre comique syrien Yasser Adhama. Lors de sa présentation par Echourouk TV, le comédien syrien a promis de garder le même aspect comique par Al-Azmeh. Il faut dire d'ailleurs que la production syrienne est très présente dans la grille de Ramadhan sur les télévisions algériennes. Plus de dix feuilletons syriens seront diffusés durant ce Ramadhan. Le plus attendu demeure celui qui sera présenté par Echourouk TV Qamar El Cham (une version proche de Bab El Hara avec la star syrienne Mouna Wassef). On suivra aussi la série policière syrienne qui sera diffusée par Al Atlas Fi qalab el lahib, le premier feuilleton syrien produit durant la révolution. Mais le drama syrien ne pourra pas détrôner et prendre la place de la drama algérienne durant le Ramadhan puisque c'est la seule période où les téléspectateurs algériens restent branchés sur les feuilletons algériens. Et sur ce plan, c'est la télévision publique qui gardera la cote, avec la diffusion de trois feuilletons avant et après El Adhan. Et celui qui est sûr d'avoir de l'audience et du succès, c'est le feuilleton Asrar el Madi réalisé par Bachir Sellami, mettant en vedette Rania Sertouti, Réda Laghouati et Bahia Rachedi. Ce feuilleton sera confronté à une production dramatique réalisée par un spécialiste et expert en la matière, Amar Tribèche, avec son feuilleton Nour El Fadjr. l'auteur d'El Badra retrouvera ses comédiens fétiches: Bahia Rachedi, Mohamed Adjaïmi et Hassen Benzerari. La kalbelouz sera facile à déguster et le thé sera savouré avec ces programmes très riches et qui augurent une concurrence rude entre les télévisions algériennes publiques et privées.
