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Les films amazighs algériens sanctionnés
PAS DE COMPETITION AU PROCHAIN FESTIVAL DU FILM AMAZIGH D'AGADIR
Publié dans L'Expression le 17 - 09 - 2013

Décision difficile du directeur du Festival amazigh d'Agadir, Rachid Bouksim
Une décision arbitraire de la direction du festival qui cache surtout une volonté d'empêcher les films algériens de s'affirmer dans le seul Festival, au Maroc, d'expression amazighe.
Le 7e Festival Issni N'Ourgh international du film amazigh (Finifa) organisé annuellement à Agadir (sud du Maroc) et qui se tiendra cette année du 23 au 28 septembre, se déroulera sans compétition officielle ni projections de films amazighs, mais seulement avec un cycle dédié au cinéma catalan en qualité d'invité d'honneur de cette édition, ont indiqué les organisateurs.
Une décision arbitraire de la direction du festival qui n'obéit pas au principe de promotion du film amazigh dans le Maghreb et qui cache surtout une volonté d'empêcher les films algériens de s'affirmer dans le seul Festival au Maroc d'expression amazighe. Car chaque année, les productions cinématographiques et audiovisuelles algériennes décrochent jusqu'à trois prix à chaque édition.
L'année dernière, cinq films réalisés par des Algériens avaient participé à la 6e édition du festival qui avait projeté une trentaine de films en compétition officielle. Il s'agit de longs métrages: Vava Moh (2012) de Smaïl Yazid, Le sang et l'argent (2012) d'Idir Saoudi, des courts métrages Yidir (2012) de Tahar Houchi et de documentaires Matoub, l'éternel rebelle (2012) de Tahar Yami et ça coule de sources (2012) de Djamel Aït-Iftène. Yidir (2012) avait obtenu le prix du court-métrage en ex-aequo avec Ansite du réalisateur canarien Armando Ravelo tandis que Le sang et l'argent a eu le prix de la meilleure interprétation féminine attribuée à Hassiba Aït-Djebbara en ex-aequo avec l'actrice marocaine Zahia Zahiri dans le film marocain Aghrrabou (Le bateau) détenteur du prix du festival.
Le festival a décidé de suspendre, à la surprise générale, la projection des films amazighs de la compétition officielle de cette 7e édition pour protester contre les institutions de tutelle, en l'occurrence le ministère de la Communication et le Centre cinématographique marocain (Ccm) quant à l'allocation dédiée au cinéma amazigh, à savoir 50.000 dirhams (environ 4500 euros), a précisé à la presse locale, le président du Finifa, Rachid Bouksim.
De son côté, le directeur artistique, Rachid Moutchou, a souligné que «ce chiffre insignifiant prouve la continuité d'une politique de marginalisation du cinéma amazigh», ajoutant que «cela a commencé par l'exclusion des acteurs du cinéma amazigh de toute participation aux assises sur le cinéma marocain, organisé en octobre 2012. Et de toute contribution au Livre blanc sur le cinéma marocain, présenté en mai 2013».
Il a fait remarquer que «le cinéma amazigh n'est pas représenté au sein des Commissions chargées des subventions». Outre le cycle consacré au cinéma catalan, le festival prévoit l'organisation de plusieurs ateliers dont celui de la critique cinématographique animé par l'Algérien Taher Houchi, commissaire du Festival international du film oriental à Genève, et d'autres sur la réécriture du scénario dédié aux sélectionnés du programme du fonds d'aide Issni N Ourgh du film amazigh, session 2014, l'initiation à la langue cinématographique, l'infographisme et sur la coproduction et de la recherche de financement étranger.
Pourquoi alors maintenir un Festival amazighe pour diffuser des films catalans, qui n'ont aucune relation avec la culture identitaire Berbère? Il aurait été plus judicieux d'arrêter ou de reporter l'édition. En réagissant de la sorte, la direction du Festival amazighe marocain, fait le jeu du gouvernement Benkirane d'étouffer la culture amazighe et de fermer la porte à la production amazighe algérienne.


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