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Urgence!
Publié dans L'Expression le 21 - 09 - 2013

Des tentatives sont faites pour rattraper ce qui a été perdu au cours des dernières décennies quand la facilité et l'improvisation ont fait fonction de politique de développement national. Ainsi, les deux pivots qui auraient dû déterminer le décollage de l'économie nationale,
l'industrie et l'agriculture, ont été délaissés au profit de l'importation tous azimuts. Les fleurons de l'industrie algérienne ont été, soit abandonnés, soit privatisés, dont le must reste le complexe sidérurgique d'El Hadjar cédé à ArcelorMittal et dont l'Algérie va en reprendre prochainement le contrôle. Certes, l'industrie algérienne avait pris un coup de vieux, surtout à l'aune de l'ouverture du pays à l'économie de marché, mais il y avait sans doute une autre manière de la mettre à niveau que celle de l'abandon dont elle a été victime. Par ailleurs, les branches plus ou moins saines, sinon compétitives de l'industrie telles que l'électronique et la pharmacie (Enie et Saidal) ont été livrées à une concurrence déloyale par l'autorisation de l'importation - sans contrôle - de produits finis ou semi-finis mettant à mal la production de ces deux entreprises nationales. En fait, l'importation tous azimuts et sans expertise, outre d'avoir déstabilisé la production nationale, a ouvert la voie à la dépendance de l'Algérie de la production étrangère dès lors que le pays n'arrive plus à subvenir aux besoins exprimés par la population. Ce qui est vrai pour l'industrie, l'est également pour l'agriculture dont les produits sont importés par l'Algérie. On peut toujours se demander le pourquoi de cette déviance - c'en est une - qui fait que l'Algérie soit mise en situation de ne pouvoir compter sur sa seule production pour satisfaire les demandes de la population. En d'autres termes, le pays n'a plus les moyens d'assurer son autosuffisance. Attention, quand nous disons moyens, il ne s'agit pas de moyens financiers, mais de production de biens de consommation. De fait, ce sont les moyens financiers dont dispose l'Algérie qui ont entraîné le renoncement à une production nationale qui demandait de la volonté, de la patience et surtout une vision globale pour réévaluer une production agricole en deçà des besoins du pays. Dépendre de l'étranger pour sa nourriture est contre-productif dès lors que cela met en équation la souveraineté et l'indépendance du pays. En effet, la situation est devenue à tout le moins intolérable à partir du moment où l'Algérie n'a plus les capacités productives à même de lui assurer son indépendance alimentaire. Les autorités s'en sont-elles seulement rendues compte? Or, nombre d'économistes et de politiciens n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme. Or, jusqu'à une date récente sans effet, peu de choses ont changé et l'importation demeurait le substitut le plus adéquat. En fait, la manne pétrolière - qui a garanti ces dernières années nos importations dans des secteurs-clés de l'alimentation, du médicament et de l'industrie (importations massives de voitures) - a fait perdre de vue que celle-ci est volatile et viendra le jour où elle commencera par s'amenuiser. D'autre part, outre la baisse de la production nationale d'hydrocarbures, des énergies de substitution voient le jour, qui font qu'un jour ou l'autre, la manne pétrolière pourrait devenir inefficace. D'où l'interrogation: «Pourquoi l'Algérie s'est-elle mutée en importatrice nette de tout ce qu'elle consomme?», en particulier dans l'agroalimentaire? L'importation, outre de coûter cher au Trésor public, ne crée pas d'emplois, donc ne crée pas la richesse, avec pour seuls bénéficiaires des petits groupes qui se sont incrustés dans des créneaux juteux très porteurs, sans plus-value ni perspective de développement pour le pays. De fait, par ses importations massives, l'Algérie soutient surtout la production des pays européens, notamment d'où provient l'essentiel de nos importations, au détriment, bien sûr, de notre propre production agricole et industrielle laissée en jachère pour l'une, étouffée et livrée aux surenchères de l'import-import pour l'autre. Ce qu'il faut aussi relever est que la facture des importations est devenue de plus en plus lourde. Peut-on aujourd'hui rationaliser de nouvelles stratégies pour redonner à la production nationale tout son sens et sa raison d'être? En est-il seulement temps, quand durant des années on a joué à la cigale laissant les fourmis grignoter notre agriculture et notre industrie?

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