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Obama à l'ONU en plein doute sur l'influence américaine
A L'APPROCHE DE L'OUVERTURE DE L'ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2013

Obama donne de plus en plus l'impression de naviguer à vue dans les affaires internationales
Revirements sur la Syrie profitant aux Russes, courroux de puissances émergentes espionnées par la NSA, hésitations au Moyen-Orient: Barack Obama aborde l'assemblée générale de l'ONU en plein doute.
Quatre ans après le premier discours du président américain au forum international, qui lui avait réservé un accueil chaleureux, «le public va être plus difficile» mardi, prévient Karl Inderfurth, ancien membre de la délégation diplomatique américaine à l'ONU. «La mauvaise gestion de notre politique au Moyen-Orient, dont la Syrie, le scepticisme sur un aboutissement des négociations israélo-palestiniennes, les interrogations sur ce qui est advenu du +printemps arabe+» pèseront sur le séjour new-yorkais de M.Obama, estime ce membre du groupe de réflexion CSIS. M.Obama a opéré deux revirements sur la Syrie en autant de semaines.
Après avoir déployé en Méditerranée des bâtiments lanceurs de missiles destinés à punir le régime de Bachar al-Assad d'avoir franchi une «ligne rouge» avec, selon les Occidentaux, une attaque chimique, M.Obama a requis l'approbation du Congrès. Dix jours plus tard, il décidait de donner une chance à une initiative diplomatique russe, replaçant M.Assad en interlocuteur et son homologue russe Vladimir Poutine en médiateur. A cela, il faut ajouter l'attitude de l'administration Obama lorsque le président égyptien Mohamed Morsi, issu des islamistes, a été renversé début juillet par l'armée un an après avoir été démocratiquement élu. Les Etats-Unis ont condamné la répression sanglante, mais ont refusé de parler de «coup d'Etat» et donc de couper l'aide aux militaires. «Les actes, les décisions de ces dernières semaines ont provoqué de graves inquiétudes dans de nombreuses capitales du Moyen-Orient sur la question de savoir si les Etats-Unis tenaient fermement la barre», observe M. Inderfurth. Pour Aaron Miller, cette remise en question dépasse le cadre du monde arabo-musulman. «A cause de notre stratégie sur les drones, du maintien de Guantanamo et de l'affaire Snowden, le monde estime avoir obtenu un président Obama différent de celui auquel il s'attendait» en 2009, c'est à dire «l'anti-George W. Bush», affirme cet expert du centre Wilson de Washington. Les révélations fracassantes d'Edward Snowden, ancien contractuel de l'agence nationale de sécurité (NSA), sur les opérations de surveillance électronique des Etats-Unis, n'en finissent pas d'avoir des répercussions diplomatiques. La présidente brésilienne Dilma Rousseff vient ainsi de reporter une visite d'Etat prévue le mois prochain à Washington, après la publication d'informations faisant état de l'espionnage de ses communications personnelles.
Un camouflet pour M.Obama, tant «rares sont les gens qui rejettent une invitation à la Maison Blanche», commente M.Inderfurth. Le président mexicain Enrique Peña Nieto, que M.Obama courtise comme Mme Rousseff sur fond d'intérêts commerciaux, a lui aussi laissé filtrer son courroux, et le dirigeant américain a été interpellé sur les activités de la NSA lors de tous ses déplacements récents en Europe.
M. Miller prédit que malgré ces revers, l'assemblée générale de l'ONU sera «probablement assez productive» pour un président toujours perçu par ses homologues comme quelqu'un qui, «contrairement à son prédécesseur, souhaite écouter et établir des partenariats, plutôt que de parler et d'agir unilatéralement». Des ouvertures du nouveau dirigeant iranien Hassan Rohani font espérer une reprise du dialogue avec Téhéran, et le plan russe sur la Syrie, «pourrait servir les intérêts américains» s'il réussit, remarque cet expert, en pointant aussi la «chance» de M.Obama, sauvé d'une impasse politique par Moscou. «Le verdict final (sur la Syrie) dépendra d'un processus digne de confiance à l'ONU», observe pour sa part Jan Techau, directeur pour l'Europe du centre Carnegie. «Tout cela est encore extrêmement flou».
Quant aux froncements de sourcils de Brasilia, Mexico et Berlin sur la NSA, ils «sont largement destinés à la consommation intérieure», estime Mark Jacobson, du groupe de réflexion German Marshall Fund, assurant qu'aucun des pays concernés n'ignore que l'espionnage est une pratique généralisée, même entre alliés. «A d'autres moments dans l'histoire américaine, des dirigeants ont semblé ne pas savoir ce qu'ils faisaient, mais en fin de compte, certains le savaient» fait observer M.Inderfurth, pour qui le bilan diplomatique de M.Obama est encore loin d'être écrit.


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