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Béjaïa fête ce qui reste de ses oliviers
RAVAGES PAR LA MOUCHE ET LES INCENDIES
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2014

La situation de l'olivier en Kabylie n'est pas florissante
La 17e édition de la fête des olives s'ouvre aujourd'hui à Akbou avec la participation de plusieurs wilayas du pays.
La traditionnelle fête de l'olive ouvrira ses portes demain dans la ville d'Akbou. Cette manifestation économique, organisée par l'association pour le développement de l'oléiculture et des industries oléicoles de la wilaya de Béjaïa sera une halte opportune pour évaluer la situation du secteur de la production de l'huile d'olive.
La centaine de participants, entre oléiculteurs et oléifacteurs, issus de plusieurs wilayas du pays auront à faire une première évaluation de la présente saison qui se singularise déjà par la faiblesse du rendement comparé aux années précédentes.
Les organisateurs affichent déjà leurs craintes quant à la prochaine production d'huile en se basant sur les prévisions de la direction des services agricoles pour la production d'huile à l'échelle de la wilaya. Celle-ci ne dépasse pas les 9 millions de litres, a affirmé récemment le directeur du secteur à Béjaïa.
Le recul de la production trouve sa raison d'être dans la maladie de la mouche et les incendies de forêt qui ont décimé plusieurs hectares d'oliviers. Ajouté à la suppression des aides étatiques pour le greffage, le creusage de cuvettes, la taille etc... Cela s'est répercuté négativement sur la production de l'huile d'olive et par ricochet sur son prix.
La 17e édition de la fête de l'olive se veut, selon les organisateurs un moyen de rapprochement entre l'Etat et les agriculteurs. Il en sera de même entre les producteurs et les consommateurs.
Les moyens d'écoulement du produit qui restent inexistants pour la filière de l'huile d'olive seront au goût du jour de par ce qu'ils peuvent apporter comme sécurité sur le produit.
Les oléiculteurs, qui écoulent eux-mêmes leur production sur le marché, ne peuvent garantir une totale sécurité.
Les producteurs et les représentants de l'Etat auront également à aborder la situation de l'arboriculture en déclin en Kabylie. Une évidence que personne ne peut occulter. La place de l'olivier, arbre millénaire, symbole de fécondité et de paix dans le pourtour méditerranéen est l'exemple des conséquences de la politique impulsée dans le secteur agraire ces dernières décennies.
Chaque année, on ressort les mêmes causes pour expliquer cette régression qui affecte la région de Kabylie. Les paysans et les aléas de la nature sont autant de prétextes, plus ou moins valides, énumérés comme «contraintes» liées au déclin de l'oléiculture en Kabylie. M.Rachid Oulebsir, écrivain, essayiste, chercheur en culture populaire, estime le volume du verger faible par rapport au voisin tunisien et très loin encore de ceux des autres pays des deux rives de la Méditerranée. Sur les 20 millions d'oliviers constituant le verger algérien, 12 millions sont cultivés en Kabylie. Pour cet auteur, le verger oléicole n'a pas évolué depuis l'indépendance.
Les milliers d'arbres emportés par les incendies et le vieillissement n'ont pas été remplacés. «Ce n'est que durant la dernière décennie que les paysans de Kabylie ont repris en main l'oléiculture malgré la perte des savoir-faire et des conduites culturales ancestrales» a expliqué Rachid Oulebsir, qui fait remarquer «l'importance relative de cette richesse naturelle».
A titre comparatif, la Tunisie possède un verger estimé à 55 millions d'oliviers, le Maroc à 40 millions d'arbres alors que la Grèce, dont la surface est comparable à celle de la Kabylie, cultive plus de 70 millions d'oliviers! Nous sommes donc très loin de nos voisins, et sans aucune commune mesure avec les gros producteurs d'olives et d'huile d'olive que sont l'Espagne avec plus de 250 millions d'oliviers, l'Italie et ses 200 millions d'arbres».
Au final, il estime que la situation de l'olivier en Kabylie n'est pas florissante comparée à celle de la Tunisie, de la Grèce ou du Maroc et que la quantité d'olives récoltée annuellement ne cesse de diminuer rapportée à la population, tandis que le savoir-faire se perd à grande vitesse et que la qualité de l'huile laisse à désirer au regard des paramètres et des standards du marché mondial.
La leçon à tirer de ce déclin est qu'en l'état actuel des choses, la population de Kabylie ne peut vivre des seuls revenus de l'oléiculture.


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