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Cimetière ou décharge publique?
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 08 - 05 - 2004

Ce lieu jadis familial est devenu une véritable arène où le vol et l'agression sont monnaie courante.
S'il vous prend l'envie de visiter le plus ancien cimetière de Béjaïa ou d'aller vous recueillir sur une tombe, sachez qu'il ne faut jamais s'aventurer dans ces lieux sans un minimum de précautions. En effet, le cimetière de Sidi M'hamed Amokrane ne présente plus cet aspect sacré et encore propre à un tel lieu, mais plutôt un gouffre à ordures où se mêlent les bêtes et les herbes sauvages.
Dès l'entrée, vous ressentirez cette impression de laisser-aller qui ne peut tromper. Des déchets et des boîtes de conserves vides et rouillées vous obligent à faire le grand détour. Hélas, ce n'est pas une solution puisque quelques mètres plus loin, ce sont des troupeaux de moutons, ou chèvres qui vous agressent par leur présence. Quelques badauds et revendeurs de zetla s'aventurent même sur certaines tombes où ils cachent leur butin ou leurs marchandises. Les clochards et des délinquants ne sont pas en reste, dans ce lieux de repos et de paix, circulent des bouteilles de vin et des échanges de propos obscènes. Le cimetière jadis familial est devenu une véritable arène où le vol et l'agression sont monnaie courante. Le repos des âmes est apparemment le dernier souci de nos autorités, puisque ni barrière protectrice ni portail ni même un gardien occasionnel n'en protègent l'accès. Que faire donc pour que cet endroit redevienne un lieu de recueillement à la mémoire de nos disparus?
Que deviendront nos futures générations si nous persistons à ignorer de tels agissements et fermons les yeux sur cet état de fait? L'islam pourtant recommande la piété dans ces lieux, de même qu'une hygiène corporelle et la grande ablution avant de s'approcher d'une tombe... Que pourrions-nous dire ou montrer à nos enfants si un tel lieu n'est pas respecté. Il y a quelques années, une quête a été organisée auprès des citoyens du Vieux-Bougie et une somme d'argent a été réunie par l'APC afin d'entamer des travaux de réfection, d'ériger une nouvelle «entrée» fermée par un solide portail, et de désigner un gardien qui veillera sur les lieux et qui par là même, s'occupera de l'entretien du cimetière. Ce projet approuvé par tous se retrouve renvoyé aux calendes grecques. Depuis, aucune opération d'assainissement ou encore moins de réfection n'a été proposée par les responsables concernés. Pire... ce cimetière ressemble de plus en plus à une forêt vierge, qui ne peut servir désormais que pour les fréquentations louches, et les agresssions...
A quand une meilleure prise en charge de ce cimetière, qui, s'il pouvait parler, raconterait plus d'une anecdote et évoquerait le temps des jours sacrés quand on allait jusqu'à se déchausser pour y pénétrer...


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