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Il draguait en roulant...
Publié dans L'Expression le 19 - 08 - 2014

Il y a des familles qui ne supportent pas le harcèlement de leurs filles...
Il ne se passe pas une journée dans nos tribunaux et cours où il n'est pas question de coups et blessures, de menaces, d'insultes, d'usage de port d'armes blanches, de plaintes pour hogra simplement, lorsque ce n'est pas l'outrage lancé aux flics dans l'exercice de leur fonction.
Or, il y a aussi et surtout, avec ces longues files de véhicules sur nos voies rapides, du harcèlement de jeunes garçons pas toujours galants envers les jeunes filles ou pire, de mères de famille au volant. Là, c'est trop et la loi est impitoyablement appliquée.
Une jeune fille d'une famille aisée est draguée par un gus collant. La filature concrète se fait amère. La petite appelle son père lequel, au lieu d'aller déposer plainte contre l'impertinent, se fait justice...Coups, coups et blessures pleuvent... Cris, hurlement et ce n'est pas tout...Que s'est-il passé exactement du côté de Chéraga pour que deux inculpés de blessures involontaires, de délit de fuite, de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de soixante jours (aïe, aïe, aïe). La victime, avec ses trois fractures, est restée chez elle. C'est Maître Djamila Mouheb, l'avocate qui plaide à sa place.
Elle assure que son client avait été violemment renversé car il est venu demander à Azzedine, le détenu, de laisser tomber sa fille qu'il ne cesse de draguer depuis sa sortie de l'université jusqu'au domicile familial. «Puis la rixe a éclaté.» Encore heureux qu'il n'y ait pas eu mort d'homme.
Il y a des pères de famille qui ne supportent pas l'indignité, car la moralité et l'intégrité sont leurs devises quotidiennes. Naïma Dahmani, la présidente, qui a bien étudié le dossier, tente tout de même de saisir le fond de l'affaire. Ce sont les avocats et Saddek Youssef, le procureur qui vont lui apporter aide et assistance, en soutenant le tribunal par des questions judicieuses qui vont permettre à lexcellente Dahmani de bien mener l'audience. Maître Bouchiba Ahmed du haut de ses 1,76 m, a flétri l'acte barbare et anti-civilisationnel de la pseudo victime qui a rossé son client au lieu de dialoguer: «Azzedine aime Kenza et la réciproque peut être vérifiée» a lancé le conseil qui s'est dit étonné de voir l'absence de plainte. Le délit de fuite aussi a été motivé car Azzedine s'est vu en danger après la collision de son véhicule avec deux autres voitures. Maître Bouchiba enverra par ailleurs un coup de code-phare en direction du juge en avançant que la pseudo «victime» avait été renversée par une femme au volant qui aurait été «priée» par des voisins de se cacher, le temps que la P.J. fasse le constat. «Vous aurez remarqué qu'ici, nous avons employé le conditionnel» dit le vieux renard, méfiant depuis qu'il a pris la robe noire de son valeureux papa...
Maître Djamila Mouheb, de son côté, a aussi tenu à apporter de précieux éléments concernant la collission: «Mon client a voulu barrer le passage au véhicule de Azzedine qui n'a pas freiné.» Voilà une drôle d'histoire d'amour qui s'est achevée par une grave blessure au papa de Kenza qui la joue lorsqu'elle s'aperçoit qu'un proche l'a surprise avec son dragueur.
Le verdict mis en délibéré va permettre aux familles de mieux réfléchir avant de jouer au justicier, car ce dossier nous a donné la nette et ferme impression que les citoyens ne saisissent la justice que lorsque les choses se gâtent.
Et puis, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'une femme au volant qui percute une voiture, cause de gros dégâts et de graves blessures, que des citoyens trouvent le moyen de cacher, le temps que les choses justement se tassent...


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