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La drogue en pole position
LA SESSION CRIMINELLE D'ORAN S'OUVRIRA AUJOURD'HUI
Publié dans L'Expression le 28 - 09 - 2014


Du pain sur la planche
A Haï Sabah, l'Usto, tout comme à Derb, Sidi El Houari, Saint-Pierre, Cavaignac et la Bastille, la criminalité est devenue un simple sport de routine.
Cinquante affaires sont inscrites au programme de la première session criminelle de l'année 2014 qui s'ouvrira aujourd'hui et s'achèvera vers la fin du mois d'octobre. Au cours de cette session, la cour criminelle aura à traiter 15 affaires liées à la commercialisation et détention de drogue, 10 homicides perpétrés volontairement, quatre attentats à la pudeur, deux affaires liées au détournement des deniers publics et 10 cas d'association de malfaiteurs. Juguler la criminalité dans la deuxième wilaya du pays est loin d'être une bataille gagnée.
En effet, rien ne va plus dans la grande métropole de l'ouest du pays. Agressions, vols, crimes, attaques à main armée, trafic de drogue, prostitution...bref, l'insécurité fait peur aux Oranais. Malgré la mobilisation des différents services de sécurité, le banditisme continue de sévir. Un peu partout dans les quartiers populaires, Oran enregistre presque quotidiennement des crimes souvent endeuillants. A Haï Sabah, l'Usto, tout comme à Derb, El Hamri, Sidi El Houari, Saint-Pierre, Cavaignac et la Bastille, la criminalité est devenue comme un simple sport de routine.
Des hommes et des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des passants, sont délestés de force de leurs biens. Tentant de résister à leurs agresseurs, ils risquent de voir leur visage balafré ou encore le ventre sauvagement poignardé à l'aide d'arme blanche. Ce n'est pas tout. Les Oranais ont tendance à s'acclimater aux altercations et batailles rangées entre gangs, qui se terminent souvent par des évacuations vers les services des urgences médicales et chirurgicales. Les nuits d'Oran ne sont plus paisibles. Ses rues sont, dans plusieurs quartiers, transformées en véritables «arènes» regroupant des «gladiateurs» venus de différents quartiers munis de sabres et autres projectiles.
Des bars et certaines boîtes sordides sont devenus comme ceux des villes au temps des cow-boys. Les guéguerres de voisinage sont récurrentes. «Il est beaucoup plus facile de maîtriser les conflits internationaux que ceux de la mitoyenneté», ironisent les Oranais.
Ces rivalités s'aggravent davantage à la faveur de l'implication des femmes. Les exemples sont à énumérer. Combien d'hommes et jeunes hommes ont mortellement poignardé leurs voisins pour une petite histoire de voisinage plongeant leurs quartiers dans l'émoi et la désolation? A l'origine de ces crimes, de petites rixes. Ce n'est là que deux exemples d'une violence qui a pris des courbes fulgurantes ces dernières années dans une wilaya socialement en constante dégradation.
Le port d'arme blanche prend des ascensions alarmantes. Les services de la sûreté de wilaya d'Oran ont traité, depuis le début de l'année en cours, 522 affaires de port d'arme blanche, dans le cadre de la lutte contre la criminalité, selon ce corps de sécurité. «Les services de la sûreté d'Oran ont mobilisé d'importants moyens et déployé de grands efforts afin d'éradiquer ce phénomène, traduit par le nombre important d'affaires traitées de port d'arme blanche illégal», a-t-on souligné. Ces affaires impliquent 580 personnes dont 30 mineurs, a-t-on précisé, ajoutant que «la lutte contre ce phénomène présentant un danger se poursuit à travers des mesures répressives et préventives, notamment des opérations de police ciblant les noyaux qui nourrissent ce genre de petite criminalité.
Les mêmes services ont rappelé que l'article 39 de l'ordonnance 06-97 du 21 janvier 1997 portant sur la lutte contre la criminalité stipule que «chaque personne porte ou transporte des armes de type six sans justificatif sera passible de peines de prison allant de six mois à deux ans assortie d'amende de 5000 à 120.000 DA. Les Oranais ne trouvent rien de mieux à dire que de comparer leur ville à celles du Far-West. «Ya hasra alla Wahrane mine kante zmane (ô Oran, tu es perdue», a déploré un quinquagénaire qui garde intacts les souvenirs des beaux jours passés dans une belle ville dans les années 1960 jusqu'à 1990.


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