Après avoir assassiné volontairement son amie, la meurtrière a tenté de mettre fin à ses jours. Il s'agit tout bonnement de R.L. qui a assassiné froidement son amie Amel B. Un drame qui a mis en émoi la localité de Hadjer Eddis dans la commune de Sidi Amar, la veille de la fête de l'Aïd El Adha. Après avoir asséné deux coups de couteau à son amie, l'un en pleine poitrine et l'autre dans le dos, l'auteure de cet horrible acte se poignarde à son tour et se coupe les veines des deux mains, dans une tentative non réussie de suicide, pour mettre fin à sa vie. Alertés par des passants, les éléments de la Protection civile, accompagnés des éléments de la Gendarmerie nationale ont, découvert sur les lieux du drame, un véritable carnage. Agées toutes les deux de 21 ans, les jeunes filles gisaient dans une mare de sang. Transférées illico presto aux urgences du CHU Ibn Rochd de Annaba, la victime, n'ayant pu résister, succombe à ses blessures, et l'auteur de cet acte ignoble, quant à elle, a pu être secourue. Une information judiciaire a été engagée par les services sécuritaires en charge de l'affaire à l'effet de déterminer les circonstances, mais surtout les dessous d'un drame qui, selon les premiers éléments de l'enquête, la concurrence et la rivalité professionnelle seraient à l'origine. Des éléments appuyés par des proches de la victime qui, selon eux, Amel, a été victime de la nervosité de son amie; cette dernière qualifiée par ceux la connaissant, de déséquilibrée et névrosée. Un état d'esprit à l'origine d'un comportement irréfléchi de la meurtrière qui, après une prise de bec, en plein centre de Hadjer Eddis, avec son amie, durant laquelle, l'auteur du crime, a reproché à la victime, d'être à l'origine de son renvoi du magasin où elles travaillaient toutes les deux en tant que vendeuses. L'irréparable est survenu en présence des passants, qui n'ont pas omis de mettre en avant l'état psychologique de la meurtrière. Mais nos interlocuteurs se sont étonnés de la tentative de suicide de R.L. Après avoir séjourné une semaine à l'hôpital, la mise en cause a été auditionnée par la brigade criminelle de la gendarmerie de Sidi Amar, apprend-on de source judicaire. Déférée mercredi dernier, par devant le procureur de la République près le tribunal d'El Hadjar, (R.L) elle a été placée en détention préventive, en attendant sa présentation dimanche prochain, devant le juge d'instruction de la première chambre de la même institution juridique, devait ajouter la même source. Au moment où nous mettons sous presse, on apprend que pour remonter aux vraies raisons du drame, une enquête approfondie est engagée par le juge d'instruction.
