Mme Gaoua, commissaire du Festival Une nouvelle édition à ajouter aux précédentes sur le registre de la bonne logistique et la bonne organisation et surtout en rénovation avec l'élargissement de la manifestation par des activités de proximité à In Guezam et à Tahabort La septième édition du Festival culturel national de la chanson et musique amazighes a pris fin jeudi dernier tard dans la soirée avec le dernier concert du groupe targui Imerhane dans le style guitare touarègue. Une nouvelle édition à ajouter aux précédentes sur le registre de la bonne logistique et la bonne organisation et surtout en rénovation avec l'élargissement de la manifestation par des activités de proximité à In Guezam et à Tahabort (la source). Sur le plan compétitif, l'essence même de ce festival qui vise la sauvegarde et la promotion de la chanson et la musique amazighes dans ses différents styles, ça a été aussi une autre réussite. 11 groupes représentant les genres chaoui, targui, M'zab et kabyle ont concouru durant quatre jours de suite sous l'oeil veillant d'un jury composé de musicologues avertis. Pour la deuxième année consécutive, la musique kabyle sort du lot et s'adjuge trois Prix sur les cinq décernés. En effet, après les deux premiers prix (1er et 2ème) raflés l'année dernière, la chanson et musique kabyles se sont offert le luxe en décrochant le Deuxième Prix et le Troisième Prix revenus au groupe Tritonide du jeune Ghilas d'El Kseur, à Nesrine de Bouira et le troisième Prix, dit Prix d'encouragement intitulé Prix de la meilleure voix qui est revenu à Agueroudj Louanes d'Aokas dans la wilaya de Béjaïa. C'est dire que la chanson kabyle qui a cédé cette année la première place à la chanson targuie du groupe Amsoug de Djanet, a encore une fois triomphé dans le grand festival de la chanson amazighe qui regroupe tous les styles. Une victoire, en somme, à inscrire à l'actif de Mme Salima Gaoua, la commissaire du festival culturel local de la chanson et musique kabyles qui n'a pas cessé depuis la victoire des trois lauréats d'être derrière eux pour bien se préparer afin de faire bonne figure au dit festival. Une victoire aussi que peut partager le parrain du festival de la chanson kabyle, non moins président du jury, M.Kamel Hamadi qui a veillé au grain lors du concours local. C'est dire que c'est la victoire de toute une équipe dévouée à la sauvegarde et à la promotion de la chanson kabyle sérieusement menacée par les parasites de tout bord qui font de la reprise des chansons leur gagne-pain sans se soucier de l'avenir de la chanson kabyle que les anciens ont porté à bras-le-corps et ont défendu bec et ongles pour la hisser au rang de l'universalité. A cet effet, la commissaire du festival qui affichait, à l'issue du concours quelques petits regrets quant à la première place ratée de peu, se déclare, tout de même satisfaite du résultat au lendemain du concours «à vrai dire je regrette la première place ratée, mais en jugeant le résultat final, soit trois prix sur les cinq arrachés je dirais que c'est une belle victoire à inscrire à l'actif de nos jeunes talents et de toute une équipe, à leur tête le parrain du festival et président du jury- Da Kamel Hamadi qui a été d'un apport considérable en la matière» nous a déclaré Mme Gaoua avant de conclure «je félicite ces jeunes pour leur abnégation et leur discipline st surtout leur dévouement pour la promotion de la chanson kabyle».
