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Comment va Da l'Hocine?
LA RUE S'INTERROGE À TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 26 - 01 - 2015

Les sections locales du FFS ont été assaillies par les demandes de nouvelles de la santé du Zaïm.
«Mon fils, nous avons tous le même âge que Si Lhocine. Maintenant si nous venions à disparaître, nous partirions avec la certitude que nous avons laissé derrière nous des générations aptes à relever les défis» commente résigné, Dda Ali, un ancien militant témoin de la naissance du FFS le 29 septembre 1963 place de l'ancienne mairie de la ville de Tizi Ouzou.
La nouvelle de la dégradation de l'état de santé du dernier chef historique, Hocine Aït Ahmed, n'a pas laissé indifférents ses compagnons de lutte durant la guerre de Libération et ceux d'après-l'Indépendance.
L'information a vite fait le tour de toutes les places de la wilaya de Tizi Ouzou où est né ce grand militant du Mouvement national. Hier donc, l'état de santé de Si Lhocine était largement commenté. Les militants du FFS n'étaient pas seuls à s'en inquiéter.
Beaucoup d'anciens moudjahidine qui n'ont pas rejoint le FFS gardent dans leurs coeurs et en estime celui qui a fait marcher la machine diplomatique du Gpra. «Puisse Dieu lui prêter encore longue vie. Nous avons le même âge. Nous avions beaucoup de respect pour lui durant la guerre de Libération. Je ne l'ai pas rencontré personnellement mais il était avec les autres toujours présent parmi nous qui étions militants dans la région parisienne» racontait Aâmi Saïd, ancien militant de la Fédération de France.
Il convient de noter l'intérêt porté par les populations à la personne de Hocine Aït Ahmed, qui a fait que les sections locales ont été saturées par les demandes de nouvelles de sa santé.
«Oui, les infos données au compte-gouttes par les médias ne nous ont pas convaincus. Alors nous essayons d'avoir des nouvelles de l'évolution de sa santé» commente un militant du FFS âgé de 50 ans environ.
Dans l'après-midi, il y avait encore plus de personnes qui cherchaient à connaître l'état de santé d'Aït Ahmed. La nouvelle de sa maladie s'est propagée. Mais en fait, parallèlement à la rue et aux sections, la Toile, elle, s'est spontanément emballée.
Les réseaux sociaux tels que Facebook étaient devenus une source de renseignements inéluctable pour ceux qui cherchaient à connaître l'évolution de l'état de santé du fondateur du FFS et chef historique de la révolution algérienne. «J'ai 20 ans mais j'admire le personnage. Mes parents et grands-parents en parlent souvent. J'ai appris d'eux sur lui plus que l'école, la radio et la télévision» reconnaît Samir, étudiant à l'université de Tizi Ouzou.
D'autres étudiants n'ont pas omis de signaler un fait bien avéré hélas. Son combat pour la démocratie et son opposition pour les pratiques du régime de l'Algérie indépendante ont fait que le personnage ne soit pas assez connu dans les manuels scolaires.
Mais en fait, les nouvelles générations sauront faire la différence entre ceux qui ont eu le souffle afin de poursuivre le combat pour la liberté après l'Indépendance et ceux qui se sont suffi de se défaire du colonialisme.


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