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«C'est l'Islam qui a libéré la femme» (3e partie & fin)
Publié dans L'Expression le 26 - 08 - 2004

Il convient d´ajouter dans cet ordre d´idées, qu´en établissant la monogamie obligatoire et en l´imposant par des lois d´une sévérité implacable, le christianisme a-t-il porté la moindre atteinte à la polygamie? Personne n´oserait le soutenir. Car, que de rois de France, très chrétiens, furent en même temps très polygames et très honorés par l´Eglise.
En cela la loi islamique reste plus souple et demeure plus en accord avec les besoins de la société que la loi occidentale qui ne la permet en aucune façon. A présent, quelques éclaircissements s´imposent. Supposons par exemple qu´une femme, mère de plusieurs enfants en bas âge, soit atteinte d´une maladie chronique grave, probablement incurable, ne pouvant répondre aux exigences de son foyer; d´autre part, son mari ne peut y engager une servante pour des travaux domestiques, quand bien même, celle-ci étant fort déconseillée pour la garde des enfants mineurs ; celui-ci a également le droit de mener sa vie conjugale. Que faire dans ces conditions alarmantes?
Supposons maintenant que l´épouse malade consente à ce que son mari prenne une deuxième femme et que cette seconde accepte d´épouser un homme dans ces conditions. La loi occidentale qui enseigne la liberté et la civilisation, non, elle s´y oppose en brandissant hautement son épée. Elle préférera là, n´importe quelle solution immorale, plutôt que de consentir à un mariage légal qui apporterait le bonheur au foyer affligé. La polygamie ne saurait par conséquent, être une règle, mais une exception dont les avantages apporteraient des solutions souhaitées aux problèmes de l´heure inattendus.
A chacun ses qualités
Dans la doctrine islamique, la femme n´occupe guère un rang inférieur à celui de l´homme dans la hiérarchie familiale ou sociale, comme le pensent certains arrivistes, moins avertis et mal initiés à la compréhension de la linguistique coranique. Il ne peut en être autrement, d´autant plus qu´il s´agit de deux créatures humaines issues d´une même âme et d´une même essence.
En effet, la supériorité de l´homme sur la femme à laquelle se réfère le Saint Coran dans les versets 34 et 35 de la Sourate dite Les femmes est ainsi conçue: «Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu´Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu´ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé pendant l´absence de leurs époux, avec la protection d´Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d´elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! Si vous craignez le désaccord entre les deux (époux), envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l´entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur.»
Cette supériorité ne pourrait s´appliquer au domaine intellectuel. Sur ce plan, aucune distinction n´est à observer; mais il en est autrement de la nature de la femme. En d´autres termes, l´homme jouissant d´une constitution physique plus robuste, peut aisément accomplir des travaux plus pénibles. C´est là une des raisons qui a orienté le législateur sur le plan international, à interdire, dans les entreprises de quelque taille qu´elles soient, le travail de nuit pour les femmes et les enfants mineurs.
De plus, l´homme, plus que la femme, se caractérise par ses jugements plus nuancés et agit en général d´une manière mieux réfléchie et moins spontanée. Quant à la femme dont la corde émotionnelle et sentimentale est fortement plus développée par rapport à celle de l´homme, possède également ses propres qualités.
Elle est, nonobstant des contradictions qui constituent son charme féminin, plus intuitive, plus curieuse que l´homme. Elle manifeste ainsi une sensibilité plus aiguë surtout à l´égard de ses enfants d´une manière particulière. Ce serait pour ces qualités intrinsèques que notre Vénéré Prophète a jugé utile de confier en cas de séparation des conjoints ou de divorce, la garde et l´éducation de leurs enfants mineurs, à leur maman... Par conséquent, toute entorse à cette recommandation prophétique, engendrerait une anarchie multidimensionnelle, à la fois sur les plan familial et social. Il en résulte en définitive, que les droits et les devoirs des uns et des autres s´identifient par certains aspects et se particularisent par d´autres.
Il est à faire remarquer en outre, que les versets cités supra, constituent une partie d´un texte qui traite de la répudiation, et font directement allusion, aux charges et aux droits de l´homme et de la femme. De plus, en matière de responsabilité familiale, l´homme a des obligations supérieures à celles de la femme, puisque chargé par ailleurs, d´un autre secteur plus délicat et plus complexe qu´est la formation des générations futures. C´est dans ce domaine que se définit sa prééminence; et c´est à lui alors, que revient de supporter, notamment sur le plan matériel (fonctionnel et organisationnel) le plus grand poids de la gestion du foyer.
D´autre part, l´homme, assumant lui-même et obligatoirement le gros des charges du foyer, ne pourrait abuser de ce privilège comme il l´entend. C´est ainsi qu´il n´est pas en droit, sans le consentement de son épouse, de disposer de l´héritage de sa femme et d´une façon générale des biens qu´elle possède et qu´elle peut gérer comme elle l´entend.
L´Islam prescrit avec insistance le respect des biens que l´héritage confère à la femme, clause restant malheureusement mal appliquée dans certains milieux musulmans. Le Saint Coran énonce à ce sujet: «Ô vous qui croyez, il ne vous est guère permis d´acquérir l´héritage des femmes par la contrainte.» Sourate dite Les femmes Verset 19.
Rien n´interdit à la femme d´accéder à n´importe quelle fonction privée ou publique. Aucune profession qu´elle soit politique, religieuse, culturelle, sociale ou économique, conforme, bien entendu, à ses aptitudes et ses compétences, n´échappe à sa qualité de femme ; le fruit de son travail lui revenant de droit au même titre que l´homme.
En revanche, la femme peut, par sa forte personnalité, sa chasteté, sa droiture, son comportement exemplaire, éduquer même son mari, lui façonner sa personnalité, encore plus celle de ses enfants, en s´investissant corps et âme à ces derniers. Cette prééminence vertueuse que ne peut égaler la suprématie du mari, peut ériger la femme en un modèle à suivre vers l´édification d´un foyer stable et heureux. Compte tenu de ces considérations, notre Vénéré Prophète Salut Divin Sur Lui, lui annonce la bonne nouvelle que voici: «La femme qui s´acquitte des cinq prières, jeune le mois de Ramadan, garde sa chasteté et obéit à son mari, on lui dira: " Entre au Paradis par la porte que tu voudras.»
L´exégèse coranique nous fait savoir à ce sujet qu´une compagnon du Prophète, en l´occurrence Khaoula, fille de Tha´laba que Dieu agrée son âme, a pu sauvegarder son foyer, grâce à son courage, à son abnégation et à son comportement lucide, d´un écroulement éminent. Les trois premiers versets de la sourate dite "De la discussion ou De la plaideuse relatent cet événement comme suit: «Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec Toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Audient et Clairvoyant.
Ceux d´entre vous qui répudient leurs femmes, en déclarant qu´elles sont pour eux comme "le dos de leur mère" (forme de divorce), alors qu´elles ne sont nullement leurs mères, car ils n´ont pour mère que celles qui les ont enfantés, ils prononcent certes, une parole blâmable et mensongère. Allah cependant, est Indulgent et Pardonneur.
Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères, puis reviennent sur ce qu´ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant d´avoir aucun rapport conjugal avec celles-ci. C´est ce dont on vous exhorte. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Mais celui qui n´en trouve pas les moyens, doit jeûner alors deux mois consécutifs, avant d´avoir aucun contact conjugal avec son épouse. Mais s´il ne peut le faire non plus, alors qu´il nourrisse soixante pauvres. Cela pour que vous croyiez en Allah et en son Messager. Voilà les limites imposées par Allah. Et les mécréants auront un châtiment douloureux.»
Ce verdict divin, vint après que cette compagne eut tenté une action contre son mari auprès de notre Vénéré Prophète Mohammed Salut Divin Sur Lui. A ce sujet, la noble Aïcha, mère des croyants et épouse du Prophète, que Dieu agrée son âme, a dit: «Béni, soit Celui qui entend tout. Je ne cesse d´entendre les paroles de Khaoula bent Tha´laba, bien qu´une partie m´ait échappé, qui est venue plaindre son mari, auprès du Messager de Dieu qu´Allah le Bénisse et le Salue, en lui disant: "Il a gaspillé mon argent (en parlant de son époux), réduit ma jeunesse à la vieillesse en lui donnant une nombreuse descendance. Mais une fois devenue vieille et je me suis trouvée dans la ménopause, il vient de me répudier en me disant: "Sois pour moi comme le dos de ma mère". Grand Dieu, je me plains de lui, auprès de Toi. "Elle demeura jusqu´à ce que l´Ange Gabriel, Salut Divin Sur Lui, soit descendu avec cette révélation coranique.»
Le mari, soumis alors avec profonde conviction à cette injonction, alla aussitôt trouver son épouse, pour continuer ensemble de vivre avec leurs enfants, cette fois, dans la paix et l´allégresse.
Il va sans dire, que la suprématie de l´homme sur la femme se conçoit et se manifeste comme une suprématie d´un responsable par rapport à son collaborateur, dans l´accomplissement d´une mission quelconque; c´est donc la suprématie d´un enseignant par rapport à son élève et non une suprématie de type despotique ou une supériorité de type racial ou d´exploitation.
Des drots et des devoirs
Loin de là, car la femme fut, et reste toujours le complément symétrique de l´homme; sa soeur en vérité, puisqu´issus tous les deux d´une même origine. Le mari a le droit de par son rang hiérarchique dans la famille, d´éduquer son épouse, de l´orienter, de veiller à son bien-être, de subvenir aux besoins matériels et moraux du foyer. Donc, il s´agit là, d´un droit inaliénable consolidé par le droit à la réconciliation avec sa femme, en cas de litige ou de déviation quelconque de cette dernière et ce, par le truchement d´une commission ad hoc, d´arbitrage familial. Cette institution, fortement recommandée par le Saint Coran, comme nous l´avons déjà vu précédemment: «Si vous craignez le désaccord entre les deux (époux), envoyez un arbitre de sa famille à lui et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l´entente entre eux....» est de nature à sauvegarder la cellule familiale de tout éclatement éventuel.
Les droits et les devoirs de la femme ne se limitent guère à l´aspect politique du problème. Au même titre que l´homme, elle a des obligations morales à remplir. Quant aux relations hommes-femmes, le Saint Coran impose dans la Sourate dite Les femmes Verset 19, aux premiers de se comporter avec les secondes d´une manière correcte et élégante et de ne pas éprouver pour elles de l´aversion, alors que Dieu pourrait y insuffler un bien sans mesure.
Notre Vénéré Prophète Mohammed Salut Divin Sur Lui traita de sordide, celui qui tient à la femme, des propos dégradants. «Ne rend l´hommage à la femme, dit-il, que l´homme généreux et ne l´offense que l´homme sordide» ou encore dit-il: «Le meilleur d´entre vous est celui qui est meilleur avec sa femme, et j´en suis le meilleur parmi vous.»
L´observance des lois religieuses reste une condition nécessaire qui élève la femme au rang le plus noble dans la hiérarchie sociale. C´est, en effet en se respectant elle-même que la femme imposera à l´homme son respect. Encore, faut-il enseigner à l´homme le savoir-faire et le savoir-vivre, dans le cadre des valeurs vertueuses et de la morale islamique en général, car bien formé et éduqué, le véritable croyant ne saurait jamais transgresser les injonctions divines de notre Maître des Mondes ni les instructions de notre Vénéré Prophète; celles-ci, commentant les premières , là où il faut, quand il faut et comme il faut.
Enfin, la femme est, à nos yeux, semblable à une perle qu´on doit vaillamment protéger, à l´abeille qui nourrit des générations par son labeur et son sacrifice, édifie le bien-être de toute une société par son abnégation et son sens du devoir. Elle vit avec sa progéniture, d´un remède sans égal qu´elle secrète par son amour multiforme (amour du risque, amour de l´autre, amour du bien) et se prolifère dans les milieux sains et purs.
Certes, nous déplorons avec amertume les souffrances qu´elle a endurées dans le passé : malheureuse, frustrée de jouir de tous les droits et privilèges que notre glorieux Islam lui a octroyés, depuis d´ailleurs fort longtemps.
Louange à Allah, Maître des Mondes et Hommage à notre Vénéré Prophète Sceau de tous les Messagers de Dieu, Salut Divin sur Tous, et hommage à tous ceux qui militent avec amour, abnégation et sacrifice pour des causes justes et nobles, et Gloire à tous les martyrs tombés au champ d´honneur!
Références bibliographiques :
1. L´Islam vivant du Professeur Roger Garaudy.
2. L´initiation à l´Islam du docteur Mohammed Hamidullah
3. L´Islam et les droits de l´homme de Mokhtar Aniba ex-ministre Plénipotentiaire
L´Islam et les droits de la femme
4. L´Islam agressé de Hadroug Mimouni
5. Dictionnaire élémentaire de l´Islam de Tahar Gaïd
6. Interprétation du Saint Coran par l´Imam Aboul Fida Ismaïl Ben Kathir et traduite en français par Fawzi Chaâbane.


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