De jeunes cinéastes issus de 26 wilayas du pays participent aux premières journées nationales «Kerdada» du court-métrage, ouvertes jeudi à l'Institut national de l'hôtellerie et du tourisme de Boussaâda (M'sila). Une trentaine de courts-métrages traitant de divers aspects de la vie sociale et économique ainsi que de l'histoire de la Révolution seront projetés durant les trois jours que durera cette manifestation baptisée Kerdada, du nom d'un célèbre djebel de la région du Hodna. La première séance a donné lieu à la projection de cinq oeuvres, «Le suicide» de Redouane Belaâdjina, de Bordj Bou Arréridj, «L'anniversaire» de Driss Benchernine (BBA), «Terrorisé!» de Youcef Soukat (Djelfa), «Le coucher du coeur» de Zina Bensaïd (Alger) et «Séquence» de Farid Noui (Sétif). Plusieurs artistes et comédiens dont Ahmed Kadri (Krikeche), Djamel Bounab, Yacine Boudjemline, Sid-Ali Bensalem et Wahiba Zekkal ainsi que la fille de la défunte artiste Fatiha Berber, étaient présents à la cérémonie d'ouverture. La manifestation, initiée par l'Organisation nationale de la jeunesse algérienne, vise à découvrir de jeunes talents en matière de 7e art et à adresser un «clin d'oeil» à la région de Boussaâda qui fut le site du tournage de plusieurs films nationaux et étrangers dont «Samson et Dalila» de Cecil B. De Mille (1949), «Les vacances de l'inspecteur Tahar» de Moussa Haddad (1973), «Chronique des années de braise» de Mohamed-Lakhdar Hamina et «Le clandestin» de Benamar Bakhti (1991). Un hommage sera rendu en marge de ces journées à la regrettée Fatiha Berber et ainsi qu'à Athmane Ariouat, l'inoubliable interprète de «Carnaval fi dechra» de Mohamed Oukaci.
