Le march de l'automobile d'occasion est encore un secteur vierge et très promoteur puisque selon les dernières statistiques il représente près de trois fois celui du neuf. Mais pour le moment, c'est la loi de la jungle qui le régit. Les autorités ont donc envisagé d'élaborer un projet de décret organisant le marché de véhicules d'occasion, avait indiqué lors de la foire de l'automobile le ministre du Commerce, Amara Benyounès. «Il faut absolument qu'on arrive à organiser le marché des véhicules d'occasion. Nous allons mettre en place un groupe de travail pour préparer un projet de décret organisant ce marché», avait déclaré le ministre lors d'un point de presse en marge d'une visite qu'il a effectuée au Salon international de l'automobile. Le marché de véhicules usagés en Algérie manque jusque-là d'un cadre juridique spécifique, échappant ainsi à tout contrôle. Une bonne nouvelle pour les consommateurs qui pourront enfin se retrouver dans ce «souk» et bénéficié d'une garantie, mais surtout pour les concessionnaires qui y vont pour investir afin de diversifier leurs revenus...
