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L'ennemi public
Publié dans L'Expression le 18 - 05 - 2015

«Il faut savoir quitter la table lorsque le whisky est desservi.» Mohamed Hilmi
On nous dit souvent qu'entre deux maux, il fallait choisir le moindre. Mais les maux sont multiples et on ne sait pas toujours ce qui a précédé quoi. L'effet et la cause se sont enchevêtrés tellement qu'il est difficile de remonter à la source du mal. Mais on dit souvent que l'oisiveté est mère de tous les vices et qu'à force de regarder toujours le même horizon, on arrive à s'en lasser. Alors on se met à rêver à d'autres cieux, d'autres visages, d'une autre ambiance. Quelque chose de différent du triste mur auquel s'adosse l'adolescent mûri.
Quelque chose d'autre. Mais le rêve n'est pas toujours facile d'accès. Il y a évidemment la poésie. C'est ce qui permet d'accéder gratuitement à d'autres cieux, d'autres plafonds sans effraction aucune. Mais, hélas, la poésie aussi suppose une prédisposition naturelle ou une éducation adéquate. Alors, pour rompre la monotonie des jours ou des soirs, l'oisif a recours à une méthode d'évasion facile. Non pas celle qui consiste à prendre un livre et à plonger dans une aventure rocambolesque, palpitante ou dans une méditation philosophique qui vous mène dans les méandres de l'utilité de l'être ou du non-être, où le geste qui, jadis était machinal et qui consistait à chercher un film intéressant dans une salle obscure, climatisée et spécialement aménagée pour permettre aux jeunes amoureux d'échanger des amabilités à l'abri des regards indiscrets. Mais encore hélas, le livre coûte cher et les salles de cinéma sont fermées pour la plupart et la connexion vers l'Internet est si aléatoire: mais qui a dit qu'on ne peut pas censurer Internet? Il suffit de supprimer la connexion!
Au mur des lamentations d'Actel, vous trouverez toujours un responsable vous disant que les pannes techniques sont incontournables en raison des nombreux chantiers qui balafrent la ville d'innombrables tranchées. Alors, un jour c'est une conduite d'eau qui est victime d'un «Poclain» aveugle et un autre jour c'est un câble électrique...
Sans compter les amateurs de cuivre! Et puis, pas moyen de rencontrer celle qui accepterait de faire des brouillons de baiser...
Alors, il reste la dive bouteille pour noyer sa tristesse. A l'époque, c'était aussi possible, car ce n'était pas cher et puis les bars étaient nombreux, propres et les terrasses des cafés étaient accueillantes. Mais hélas, les docteurs sont passés et ont frappé ces lieux d'alignement.
Les impôts ont suivi le mouvement en criant haro sur la bouteille. Alors le pauvre sujet, désorienté, n'avait plus le choix. Il se rabat sur le joint.
Il est peu cher, disponible sur le marché, il ne sent pas très fort, et surtout sa consommation n'est pas dénoncée du haut des tribunes d'où on avait l'habitude de lapider les alcoolisants.
La proportion que prend le trafic de stupéfiants et de psychotropes devient alarmante. Il ne se passe pas un jour sans qu'on nous annonce une prise importante...
Alors ce qui passe sous le nez des gabelous...
Et pourtant, Baudelaire, qui avait pratiqué les paradis artificiels, n'a pas manqué d'avertir que le «soleil en bouteille» est moins assujettissant que le joint, mais derrière le joint, il y a tout un cartel, une organisation économique avec des ramifications politiques qui se confondent souvent avec celles du terrorisme international et du grand banditisme.
C'est pour cela que la lutte contre le trafic et la consommation des stupéfiants est difficile.
Surtout dans les sociétés où le consommateur d'alcool est désigné comme l'ennemi public N°1.


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