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L'Algérie avait pourtant gagné la Palme d'or il y a 40 ans
Publié dans L'Expression le 25 - 05 - 2015

Quoi de mieux que de parler de l'actualité du festival de Cannes, qui a clôturé sa 68e édition. Celle-ci coïncide avec une date très importante: en effet le 23 mai 2015, il y a exactement 40 ans que l'Algérie a décroché la Palme d'or, avec la fresque cinématographique Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina, un certain 23 mai 1975. Si à Cannes aucune allusion n'a été faite pour célébrer cette importante consécration, en Algérie c'est le Festival du film arabe d'Oran qui a pensé à fêter cette importante célébration, en présence du réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina.
Pourquoi les journalistes présents à Cannes et les responsables du cinéma algérien présents sur la Croisette n'ont pas pensé à célébrer cette importante date? Oubli, mépris ou simple ignorance de l'importance de l'événement, les Algériens, officiels, médias ou simple VIP, de passage au Palais du festival, ont relégué cette consécration à sa simple date.
Une Palme d'or est au cinéma ce que la Coupe du monde est au football. Mais depuis longtemps, on le sait, le cinéma est la dernière charrue de la culture algérienne. Le cinéma n'a pas le même statut que le sport dans le gouvernement. Il n'a pas le même budget, ni même le même intérêt politique de nos députés ou responsables. Contrairement aux autres pays qui accordent une importance capitale au cinéma, l'Algérie a toujours relégué son 7eme art au troisième sous-sol de la République. Pour preuve, l'Algérie qui demeure le seul pays africain et arabe à posséder une Palme d'or et un Oscar, n'a pas réussi à sauvegarder ce prestigieux patrimoine. Car malheureusement, ces prestigieux prix décrochés au gré d'énormes sacrifices artistiques et de coproductions politiques ont été perdus par le ministère de la Culture, principal héritier du patrimoine du cinéma algérien. Lakhdar Hamina a perdu sa Palme d'or, qu'il avait remise en main propre au président Boumediene dès son retour en Algérie en 1975. C'était une façon pour Lakhdar Hamina de remercier le président Boumediene de lui avoir accordé son aide et assistance dans la production de cette gigantesque fresque sur l'histoire de l'Algérie. C'est en tout cas ce qu'a révélé le réalisateur algérien lors de son passage à l'émission radiophonique cinérama en 2006. Lors de notre rencontre, il y a quelques années avec la femme du président, Anissa Boumediene, celle-ci affirmait aussi, qu'elle n'avait aucune nouvelle sur ce prestigieux Prix que l'Algérie est fière de détenir. Elle a déclaré qu'elle avait quitté la Présidence en catastrophe en 1979 après la mort du président Boumediene et qu'elle n'avait pas à cette époque le souci de garder ou de remettre à des personnes concernées la prestigieuse statuette et même certains cadeaux que le président Boumediene avait reçus. Pour l'Oscar, Ahmed Rachedi l'a soigneusement gardé, en tant que DG de l'Oncic à l'époque. Les ministres de la Culture de l'époque n'avaient pas gardé ces prix et ces trophées, car ils avaient simplement dissous dans la tourmente, les entreprises cinématographiques locales qui avaient réussi à se hisser sur la montagne de Hollywood et s'imposer au Palais du festival de Cannes.
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