Le bureau de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme de la wilaya de Blida a vraiment du mal à prendre en charge cette catégorie fragile de citoyens. En effet, mis à part les colonies de vacances qui ont eu lieu à Jijel et à Sidi Fredj et qui ont été assurées par la DAS de Blida au profit de 130 enfants issus de familles victimes de terrorisme (saison estivale 2004), le bureau de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme de la wilaya de Blida a rarement connu des aides et ce, depuis sa création dans les années quatre-vingt dix. Selon son premier responsable, M.Settatoua, «ça me fait de la peine d'être impuissant à chaque rentrée scolaire et à chaque événement religieux dans la mesure où je me retrouve sans moyens pour accomplir au moins mon devoir envers ces personnes qui viennent quotidiennement et massivement me solliciter». Dans ce sens, le même responsable lance un appel aux autorités locales ainsi qu'aux nombreux industriels de la région pour l'aider dans sa noble mission, surtout avec l'approche du mois de Ramadan, car selon ses dires, sa position proche de ces victimes de la décennie noire, lui permet de connaître les véritables nécessiteux. Notons que la wilaya de Blida a beaucoup souffert du terrorisme, notamment son côté est où on recense un nombre important d'orphelins et de veuves qui font face quotidiennement à la précarité et à la promiscuité. Prendre en charge ces victimes dont le nombre est proche de 10.000 personnes demeure une action indispensable et humanitaire à la fois