La guerre fratricide dans les rangs du Gspc pousse de plus en plus de terroristes à déposer les armes. Rien ne va plus désormais dans les maquis de Skikda. Des informations persistantes, colportées au niveau de la localité de Karkara, dans la wilaya de Skikda font état de la très probable et imminente reddition des deux émirs locaux. C'est un terroriste, aveugle, qui s'était livré dernièrement aux autorités, il est considéré comme l'un des plus dangereux et faisant partie des irréductibles opérant dans le massif de Collo, qui aurait indiqué que les ex-émirs déchus par Abdel Wadoud, émir national du Gspc, El Quaâquaâ et Brouche, accompagnés de leur garde prétorienne, composée de six personnes, seraient ainsi sur le point de se rendre aux autorités. L'annonce pourrait carrément en être faite dans les jours qui viennent. Selon les mêmes sources, cette décision a été prise par ces deux terroristes et leurs acolytes, originaires de Karkra, depuis qu'ils ont senti que la menace d'une future et imminente liquidation physique approchait dangereusement. Sur instigation d'Abou Mossaab Abi El Barra Ahmed, responsable de la fatwa au sein du GSL, la décision d'éliminer ces deux désormais anciens responsables a été prise à la fin de la semaine écoulée, suivant les instructions de l'émir national, le terroriste Dourkdal Abdel Malek alias Abou Mossaâb. Brouche et El Quaâquaâ, dans la fetwa, dont le contenu aurait même circulé au sein des populations et dans certaines mosquées, sont considérés comme des «apostats». Leur «rébellion» y est traitée de haute trahison envers le Gspc. Ainsi, l'émir national du Gspc a-t-il chargé l'émir par intérim de la région de Skikda, le terroriste El-Houari alias Abi Omaïr et émir du GSL et l'émir de Katibat Erroob connu sous le nom de Farid Abou Mokatel, de liquider Brouche et El Quaâquaâ dans les plus brefs délais. Une somme estimée à 500 millions de centimes a même été promise à celui qui aurait leurs têtes. C'est dans le but de mettre en application cette sentence que plus de 20 terroristes armés jusqu'aux dents auraient été envoyés par l'émir national du Gspc. Il s'agit également de renforcer les rangs de Abi Mokatel Abi Omair El Wahrani. Le Gspc, qui fait face à des pressions sécuritaires de plus en plus importantes et intolérables au niveau de ses maquis traditionnels, tels que la Kabylie, ou même l'Algérois et Boumerdès depuis quelques mois, tente de se redéployer dans les redoutables maquis de Skikda, dans le but désespéré de se ménager une zone de repli en cas de nécessité absolue.