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Hommage au musicien cheikh Namous
UNE SOIREE CHAÂBIE AU TNA
Publié dans L'Expression le 02 - 07 - 2015


Le doyen de la musique chaâbie
L'Onda a rendu, mardi à Alger, un hommage à Mohamed Rechdi dit cheikh Namous en sa qualité de doyen de la musique algérienne, autrement en signe de reconnaissance à son long et riche parcours de musicien talentueux.
Entre youyous et applaudissements nourris, et ce, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, un trophée hommage a été remis à cheikh Namous, mardi au TNA, par le directeur général de l'Onda, Sami Bencheikh El Hocine. Outre la projection d'un film documentaire retraçant le parcours du musicien, la soirée hommage fut animée par de nombreux artistes de la chanson chaâbie. Cheikh Abdelkader Chercham, Kamel Aziz, Nardjess, mais aussi Tarek Difli se sont relayés sur la scène du Théâtre national Mahieddine Bachtarzi et ce durant deux heures durant, en interprétant des chansons tout en témoignant de leur respect et gratitude à cheikh Namous, sans parler aussi de tous ceux présents toutes générations confondues qui ont aussi témoigné respect et affection à cet artiste qui a côtoyé de grands noms du chaâbi comme Hadj Mrizek. Né le 14 mai 1920 dans la haute Casbah d'Alger, l'artiste, cheikh Namous du haut de ses 95 ans (en 2015), un homme vif et bien alerte. Il devient le maître incontestable du banjo durant une grande partie du XXe siècle. C'est avec cheikh El Hadj M'hamed El Anka qu'il écrira les plus belles pages de ses débuts dans la fusion banjo-mandole.C'est son voisin Mohamed Benyahia qui lui colla ce surnom qui l'a agacé durant longtemps, mais il l'a bien accepté car il est aussi synonyme de musique et surtout de dextérité dans l'orchestration chaâbie. Mohamed Rechdi poursuivra des études primaires à l'école Sarouy puis celle de la Rampe Valée (Louni Arezki) à partir de laquelle il obtient le certificat d'études primaires en 1933. Versé dans le monde du travail pour soutenir sa famille, il est livreur chez Baranès. C'est à ce moment-là qu'il se familiarisera avec la musique en s'achetant un guenibri pour 20 francs grâce aux conseils et aux encouragements de son ami Mustapha Lavigerie, lui-même un excellent guitariste. Il travaillera jusqu'en 1939 comme receveur de bus au sein de la société Lambrosi et ensuite comme bagagiste à Air France. Agé de 22 ans, beau garçon et plein de vitalité, il achète un vrai banjo à 400 francs et c'est de cette façon qu'il est aligné dans l'orchestre de son ami cheikh Abderrahmane Sridek, un ankaoui d'origine qui avait beaucoup de succès dans l'animation des fêtes familiales au sein de la Casbah durant cette époque de l'entre-deux guerres. C'est au cours de cette période qu'il est contacté par Cheikh El Hadj M'hamed El Anka en 1941 à Koléa. Il va lui donner en cachet la bagatelle de 24 douros. Ce geste va le propulser au-devant de la scène, car il va connaître et accompagner la plupart des grandes figures du moment. Ce sont les cheikh El Hadj Mrizek, El Hadj Ménouer, Abdelghani Bouchiba, Mohamed Marocain, Sananou, Aziouez Lebhiri, Abderrahmane Zerdi et cheikh M'hamed El Kourd. En 1949n cheikh Namous rencontre une nouvelle fois cheikh El Hadj M'hamed El Anka à l'occasion d'une fête familiale au cours de laquelle un percussionniste ne s'est pas présenté. Le cheikh lui confie son propre mandole et il prend lui-même le tar (tambourin). El Anka s'est souvenu du précieux temps où il accompagnait son maître cheikh Nador aux percussions au cours des années 1920. Cheikh El Anka interprète cette fois-ci «El ouafet.» une poésie d'anthologie du poète cheikh Mohamed Ibn M'sayeb un monumental hymne élégiaque dans lequel il rend hommage au Prophète Mohamed(Qsssl) à l'occasion de son rappel à Dieu. Cheikh Namous se rappelle bien de cette soirée où toute l'assistance était en larmes, tant l'émotion procurée par cette poésie était grande. Ce soir-là, cheikh El Hadj M'hamed El Anka était au plus fort de sa forme.
En 1951 cheikh Namous intègre l'orchestre de musique kabyle des Elak dirigé par Cheikh Meziane Noureddine. Il connaîtra toutes les pointures musicales de l'époque comme Slimane Azem, Moh Sgheir Laâma, Taleb Rabah, cheikh Ahmed Mejdoul, cheikh Gamba, Abdiche Belaïd, Akli Yahiatène, Arab Ouyezgarène, Arab Ouzelag, Cherifa, Lla Yamina, LIa Ounissa, H'nifa et tant d'autres.
A ce poste de musicien professionnel, il sera titularisé au sein des Elak de Radio Algérie de la RTF. Après l'Indépendance nationale cheikh Namous rejoint l'ensemble musical dirigé par cheikh El Hadj M'hamed El Anka relayé plus tard par Mustapha Skandrani. Il accompagnera toutes les vedettes de cette époque que sont Dahmane El Harrachi avec lequel il fera un long chemin, Boudjemaâ El Ankis, ainsi que d'autres artistes de renoms.


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