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Tirs croisés sur l'amnistie générale
VICTIMES DU TERRORISME ET ASSOCIATIONS DE DISPARUS
Publié dans L'Expression le 03 - 11 - 2004

L'initiative de Bouteflika risque de se heurter au refus des entités associatives.
Surprise, incompréhension, désarroi, rejet...Le discours du président de la République à la veille du cinquantenaire dans lequel a été soulignée, avec force, l'idée de recourir à un référendum populaire, pour accorder l'amnistie générale en faveur des terroristes a, en effet, sonné le glas et jeter l'effroi parmi les victimes du terrorisme.
Offensées, les principales associations représentant cette catégorie sociale, se disent scandalisées par ce rebondissement, pour le moins inattendu, comme le soutient Fatma Zohra Flici, présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme (Onvt): «On croyait que cette question était classée du moment que Bouteflika, lui-même, l'avait désavouée dans sa compagne électorale», lâche celle-ci et rappelle, avec stupeur, l'intransigeance que le premier magistrat du pays avait, précédemment, affiché contre ceux «qui ont les mains tachées de sang». Apparemment prise de court par la tournure du discours présidentiel, elle s'interroge: «Qu'est-ce qu'on va devenir?» avant d'exprimer son rejet de cette démarche qui consiste à «pardonner» à des assassins «car un assassin est un assassin» a-t-elle renchéri. La seule amnistie à laquelle croit et milite la présidente de l'Onvt est celle qui consiste à ce que les terroristes doivent demander pardon aux familles des victimes avant leur traduction devant la justice. A cette question qui prend, selon notre interlocutrice, une dimension nationale «puisque c'est tout le peuple qui est concerné» dit-elle, Mme Flici, entend, en cas de l'annonce du référendum, s'y opposer, après, bien sûr, l'aval du conseil national et du secrétariat de son organisation.
Plus critique, aura été, de son côté, la réaction de l'autre mouvement, Soumoud, connu, au demeurant, pour son opposition farouche à la politique du gouvernement. D'ailleurs, M.Merabet, son président n'y va pas avec le dos de la cuillère pour descendre en flammes la manière avec laquelle est menée la lutte anti-terrorise, qui s'est transformée, à son avis, en un slogan creux. Il propose, à ce sujet, de revenir à la politique sécuritaire des années 96-97 qui avait, selon lui, porté ses fruits sur le terrain en opposant une lutte implacable contre les terroristes. Aussi catégorique, il affirme rejeter l'éventualité du référendum mis en avant par le chef de l'Etat. Une démarche qu'il voit se profiler derrière «le souci de Bouteflika de se maintenir au pouvoir» car, «non motivée par le souci de l'intérêt suprême de la nation».
Plus incisif, il considère que, contrairement à l'idée soutenue par l'Onvt, ce n'est pas au peuple qu'échoit le pardon mais, d'abord aux victimes des terroristes: «Il faut qu'ils [les pouvoirs publics] demandent notre avis. Qu'ils nous consultent ! Nous sommes les premiers concernés par cette affaire» a-t-il fait savoir. Il promet de mener une vraie bataille contre le projet de Bouteflika en alertant d'abord l'opinion nationale et internationale sur les conséquences en résultant, ensuite en faisant un bloc d'opposition uni avec les autres mouvements.
Les associations des disparus n'ont pas été, elles aussi, en marge de ces réactions sus-citées. Sos disparus, par la voie de sa présidente, Mme Yous, désavoue l'initiative présidentielle, puisqu'elle n'apporte aucune solution aux vrais problèmes posés. Toutefois, elle subordonne à l'issue de la crise et l'instauration de la paix, au règlement définitif de la question des disparus. Même son de cloche du côté, de Mme Koudri, ex-présidente de l'Association nationale des familles des disparus, une organisation qui est, à en croire cette dernière, en proie à des tiraillements politiques. Mme Kouidri regrette le silence que le président s'est assigné durant son discours concernant les disparus. A propos de l'amnistie, elle estime qu'il est trop tôt pour s'exprimer sur le sujet et préfère attendre pour voir plus clair. Elle appelle, elle aussi, à trouver une solution définitive à l'épineuse affaire des disparus, condition sine qua non du règlement total de la crise qui dure depuis plus d'une décennie.


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