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Les scandales à répétition dans les hôpitaux
APRÈS CONSTANTINE, MEDEA
Publié dans L'Expression le 16 - 08 - 2015

De Constantine à Médéa...
«Aucun hôpital dans aucune des 48 wilayas ne fonctionne, c'est tout le système de santé qui est en panne.»
La santé est secouée de scandales. Après les choquantes et bouleversantes images de la maternité de l'hôpital de Constantine diffusées par l'Entv, un autre scandale vient de frapper plus fort à l'hôpital de Médéa.
Les conditions dans lesquelles se trouvent les patients sont abjectes et inhumaines. Depuis avant-hier, une vidéo montre un employé de la maintenance qui manie sa tronçonneuse au milieu d'une chambre où se trouvent des malades hospitalisés.
La vidéo laissait voir clairement des malades allongés sur leurs lits, dérangés et mal à l'aise par le bruit provoqué par les travaux de maintenance. Cette scène anormale a suscité une polémique.
Depuis l'éclat de ces scandales consécutifs au sein des hôpitaux publics, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a relevé dans un communiqué plusieurs dysfonctionnements.
Les syndicalistes ont considéré que malheureusement dans cette prise de conscience soudaine, les décisions ont ciblé les professionnels des secteurs étatiques qui, durant des décennies, se «sont sacrifiés pour maintenir en vie contre vents et marées le secteur public tributaire d'une politique aveugle fondée sur l'exclusion des cadres, l'absence de concertation, la marginalisation des experts, l'absence de transparence dans la gestion et le monopole de la sphère des décisions».
La santé va mal. Il n'est pas bon de se rendre aux hôpitaux publics en ces jours de crise.
Une anarchie totale règne dans nos hôpitaux. L'actuel ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui a hérité d'une situation catastrophique, se débat actuellement pour rétablir les choses dans ce secteur clé.
Un véritable chantier qui appelle à prendre des décisions parfois douloureuses.
«Les professionnels de la santé du secteur étatique sont des boucs émissaires auxquels les décideurs veulent faire endosser la responsabilité d'un système de santé qui a montré ses limites et ses buts qui sont la privatisation accélérée en l'absence de mécanismes juridiques garantissant les acquis dans le secteur public», a souligné la même source en rappelant dans ce contexte qu'il n'y a pas que le service de maternité du CHU de Constantine qui ne fonctionne pas.
«Aucun hôpital dans aucune des 48 wilayas ne fonctionne, c'est tout le système de santé qui est en panne décidée et volontaire.»
Dans le même ordre d'idées, le même document a souligné que les responsables de la santé ont vite oublié les appels de détresse lancés par les professionnels de la santé depuis des années.
«Les appels de détresse lancés par ces mêmes professionnels pour dénoncer la galère des cancéreux, les conditions de travail dans les services des urgences, la pénurie des médicaments, les pannes prolongées des équipements, la rupture des vaccins pour nos enfants, etc.»
Par ailleurs, l'exemple des conventions a été donné pour mieux illustrer la situation de la santé où des plateaux techniques complets et performants avec un personnel qualifié ont été mis entièrement à la disposition des médecins privés qui imposaient leur loi pour utiliser à outrance tous les équipements et personnels payés par le secteur public, «c'est à ce moment précis que la dépravation a commencé».


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