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Que se passe-t-il?
Publié dans L'Expression le 04 - 10 - 2015

Les accusations, tels de lourds nuages, remplissent le ciel et donnent l'impression d'attendre un orage.
Le changement est une chose inévitable qui conditionne l'évolution et, parfois, même la vie. Néanmoins, tous les changements ne sont pas de la même nature. Ils n'ont pas tous la même importance et tous n'entraînent pas les mêmes effets. Or, c'est justement à ce qu'il exerce comme influence que se juge la valeur d'un changement.
Quelque chose, qui a tout d'un changement, est en train de se passer en Algérie et il ne suffit pas de le nier pour que l'on soit convaincu du contraire. Des comportements inhabituels ont brusquement fait leur apparition dans le quotidien algérien. Des propos d'officiels tout aussi inhabituels sont tenus de la manière la plus «normale», comme si on découvrait soudain que c'est ainsi que le monde devait aller depuis longtemps. On parle sans hésitation des choses basses et l'on dit absolument tout et, bien sûr, sans gêne.
Sans aller jusqu'à écouter les rumeurs ou aux portes fermées du mystère, essayez de prêter l'oreille à ce qui se dit ces jours-ci chez nous, sous le soleil de notre Algérie de 2015, depuis les tribunes officielles et par des personnalités non moins officielles.
Alors que les charges se font nombreuses, les langues semblent soudains déliées. Certaines crachent des mots incompréhensibles, d'autres du venin, d'autres vocifèrent des insultes et d'autres des menaces à peine voilées. Que se passe-t-il donc dans mon pays?
Quelques portes, jusque-là fermées, de l'audace ont été enfoncées avec fort fracas par des individus dont on ne connaît, jusque-là, ni l'histoire ni la provenance. Les accusations, tels de lourds nuages, remplissent le ciel et donnent l'impression d'attendre un orage.
Il ne fait pas de doute que quelque chose de nouveau et d'important est survenu ces derniers temps. Quelque chose d'assez lourd pour pouvoir peser en toute certitude, comme on dit, dans les prévisions politiques (et pas seulement) de l'année actuelle et de celles qui suivront.
Se basant sur quelques nouveautés dans le comportement des hommes et des institutions, certains n'ont pas hésité à dire leurs craintes alors que d'autres, au contraire, disent tout leur optimisme et il en est même qui ont clairement affirmé que, maintenant, l'Algérie se met réellement à la démocratie. Est-ce en nous insultant les uns les autres que l'on devient démocrates? La polémique stérile et de bas étage serait-elle la voie du développement que nous avons jusque-là ostensiblement ratée?
Pour certains, insulter fait partie des réflexes. C'est dire à quel point cela leur semble naturel de plonger bas dans les égouts. Parfois, ils sont pris par un inexplicable désir de justifier ce comportement, alors ils brandissent haut la pancarte de la liberté d'expression sauf que, entre la liberté d'expression et la liberté de nuire, il y a des limites, certes pas visibles pour tous, mais elles existent bien et sans doute!
Par-dessus nos têtes, ces jours, passent des flèches aiguisées et décochées avec beaucoup de ténacité. Des flèches échappées d'un autre âge qui disent combien long est, malheureusement, le chemin qui nous reste à parcourir. Un chemin qui renvoie, chaque fois à la case d'avant et où l'on est obligé, chaque matin, de revenir une marche avant celle de la veille.
Entre-temps, les propos sont plus acharnés et certains de nos officiels, oubliant le statut qui est le leur, descendent plus bas que bas. Nous osons espérer que ce n'est pas là le changement que l'on avait promis et que ce n'est pas là, non plus, le tournant que l'on devait faire faire au pays.


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