Le bras de fer qui opposait les habitants de la vallée de la Soummam et de Bir Slam, dans la commune de Béjaïa, à l'Anesrif risque de refaire surface. Les habitants du quartier Bir Slam à l'entrée de la ville de Béjaïa se préoccupent sérieusement de la réalité du nouveau tracé de la réhabilitation et de la modernisation de la voie ferrée qui relie la ville de Béjaïa à Béni Mansour. Par la voix de leur association «Nadjah», ces habitants affirment n'avoir pas été associés à l'étude de proximité de ce nouveau tracé et interpellent les autorités concernées sur «ce manquement». Ces habitants redoutent, tout comme lors du premier tracé que leurs biens soient touchés de plein fouet. Le bras de fer qui opposait les habitants de la vallée de la Soummam et de Bir Slam, dans la commune de Béjaïa, à l'Anesrif (Agence nationale de l'étude et de suivi des réalisations et investissements ferroviaires), concernant le tracé retenu pour le dédoublement de la voie ferrée Béjaïa-Béni Mansour, risque de refaire surface après un dénouement favorable, annoncé récemment, à la faveur d'une réunion de travail s'étant tenue à Alger. Les représentants des pouvoirs publics et les délégués de l'Association de défense des intérêts des opérateurs économiques et des citoyens de la vallée de la Soummam et les mandatés de l'Association Bir Slam se sont mis d'accord sur trois propositions. Le projet de réhabilitation et de dédoublement de la voie ferrée Béjaïa-Béni Mansour sur un linéaire de 87 km devait être relancé, selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya. C'est cette information que nous avons rapportée sur ces mêmes colonnes qui a fait réagir les habitants de Bir Slam. Si le premier tracé retenu dans cette étude, confiée à un bureau d'études étranger, a été fortement contesté et rejeté par les habitants de la vallée de la Soummam, ceux de Bir Slam et les opérateurs économiques de la vallée, cette nouvelle version rencontre déjà des oppositions en raison du manque de concertation avec les propriètaires concernés. A noter que le projet permettra à terme aux trains de passer d'une vitesse de 70 km/h à 160 km/h pour le transport de voyageurs et à 100 km/h pour le transport de marchandises.