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"La Constitution ne nous détourne pas de notre priorité"
HANOUNE LORS DE SA CONFERENCE DE PRESSE
Publié dans L'Expression le 12 - 01 - 2016

Il s'agit de «la défense de la pérennité de l'Etat contre la ‘'mafiotisation'' de ses institutions».
«Le combat contre la 'mafiotisation'' économique est indissociable du combat contre la régression socio-économique consacrée par la LF2016, l'effondrement du pouvoir d'achat entraîne la précarisation des couches moyennes et pousse les couches vulnérables dans l'extrême pauvreté, ce qui produit inéluctablement ce qui reste de l'immunité reconquise entre 2008 et 2014 par les décisions politiques sur le terrain social», a déclaré d'emblée Mme Hanoune, lors de sa conférence de presse tenue au siège de son parti.
«En fait la loi de finances 2016 précédée par la loi de finances complémentaire 2015 sont en train de réunir les conditions pour qu'il y ait une explosion révolutionnaire qui dépend des conditions objectives relatives à l'effondrement du pouvoir d'achat, des provocations de la part de ministres à l'image de Benkhelfa qui agresse, insulte et provoque les citoyens», a-t-elle affirmé. «Une chose est certaine même: ce processus est réel même si on ne sait pas à quel moment ou sous quelle forme il se déclenchera, si le président n'intervient pas pour stopper cette dérive à travers une loi de finances complémentaire». «L'état d'esprit des masses est empreint d'une colère énorme. Jamais on a entendu dans notre pays depuis l'indépendance de rassemblement et de manifestations contre la loi de finances qui se sont produits spontanément loin des chapelles politiques», a-t-elle appuyé. «On ne sait pas quand ça se produira. En Tunisie, l'étincelle fut l'immolation d'un vendeur ambulant de 26 ans, Mohamed Bouazizi, en Algérie on ne sait pas combien de jeunes se sont immolés, sans provoquer un processus révolutionnaire car, d'une part les citoyens ont été dissuadés par la tragédie nationale et de l'autre, parce qu' on avait surtout une politique socioéconomique de 2008 à 2014 qui avait apaisé les tensions, mais là les couches moyennes sont déjà effondrées et le pouvoir d'achat sera complètement bousillé et en haut, on n'arrive plus à gérer la situation et en bas l'écrasante majorité ne veut plus vivre dans de pareilles conditions et refuse de tendre la manche», a-t-elle soutenu.
La secrétaire générale du PT a refusé de commenter les déclarations de l'ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar sur feu Ait Ahmed, car, estime-t-elle: «Il faut laisser le défunt se reposer en paix et il y a d'autres priorités car la situation est suffisamment délétère, pour en rajouter, même s'il s'agit de rétablir un fait historique, apporter un témoignage, et on n'a pas besoin d'emballer la situation plus qu'elle ne l'est déjà, comme l'ont fait d'autres acteurs politiques», a-t-elle ajouté. «En ce qui nous concerne, même le projet de révision de la Constitution ne peut pas nous détourner de ce que nous considérons comme priorité des priorités.» Il s'agit, souligne-t-elle, de «la défense de la pérennité de l'Etat menacée par la 'mafiotisation'' en cours de ses institutions et le combat contre les impacts de la LF2016 anti-nationale et anti-sociale». S'agissant du non-renouvellement du mandat de Zohra Drif-Bitat, qui fait partie du groupe des 19, au Conseil de la Nation, elle fait savoir que «la concernée lui a appris que le contraire l'aurait déçue, sa non-reconduction ne l'a en aucun cas affectée et elle se sent désormais libérée, car elle n'a jamais été satisfaite de l'utilité de siéger dans pareille chambre d'enregistrement, de surcroît envahie par l'argent sale. Par contre, cela a conforté son engagement au sein du groupe des 19-5. Mme Bitat a même affirmé que le projet de la Constitution ne reflète pas le débat qui s'est déroulé au sein de la commission d'élaboration de l'avant-projet dont elle faisait partie».
Interrogée sur sa promesse récente sur la divulgation des noms de rejetons de hauts responsables impliqués dans la corruption, elle répond: «Il y a un procès en cours(Sonatrach 1) que personne n'a le droit d'interférer ou d'influer. Quand j'ai parlé d'enfants de hauts responsables, ce n'était pas dans ce cadre-là. C'est dans un autre cadre qui est la 'mafiotisation'' qui a atteint les institutions et les attaques qui ciblent les responsables du PT.»
«Ce n'est pas la peine d'en rajouter sur le procès en cours, car des éléments en ma possession concernant l'implication de Chakib Khelil dans des affaires de corruption à l'international sont tellement graves qu'aucun pays ne peut résister à une telle avalanche d'attaques qui montrent combien les transactions effectuées sous l'ère Chakib Khelil, qui s'est comporté comme un ennemi de l' Algérie, étaient mafieuses.» «C'est le parti qui décidera à quel moment on parlera et sous quelle forme et jusqu'où on peut aller», a-t-elle promis. Sur un autre registre, elle a souligné que «le PT qui n'a pas l'intention de rejoindre la Cltd n'a jamais fait un appel du pied aux partis de l'opposition. Si nous avons en horreur les pratiques des partis proches du pouvoir, un produit direct du système du parti unique obsolète, en même temps nous ne voulons pas être dans une plateforme politique qui scelle le sort de notre parti. Nous sommes très jaloux de notre indépendance».
Toutefois, indique-t-elle, «aucun parti ne peut à lui seul régler les problèmes qui minent le pays». C'est pour cette raison que Mme Hanoune pense que «le moment venu, quand les conditions seront mûres où le peuple exprimera assez clairement sa volonté d'en découdre, il y aura un mouvement presque spontané de la part des authentiques partis politiques, qui seront amenés à faire leur jonction imposée par la situation pour assumer leurs responsabilités».


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