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Le provisoire qui dure
BIR EL-DJIR
Publié dans L'Expression le 11 - 01 - 2005

Loin des regards et dans un lieu isolé situé à la sortie est de la ville d'Oran, six familles dont les constructions ont été rasées parce qu'illicites, ont été installées sous des tentes en cette saison hivernale. Elles viennent ainsi s'ajouter à la centaine de familles recasées dans ce sinistre site depuis les intempéries du 10 novembre 2001. A notre arrivée, nous avons été frappés par l'absence totale de l'hygiène et des conditions désastreuses dans lesquelles vivent toutes ces familles. Les unes sont parquées comme du bétail dans des hangars où il n'existe aucune intimité utilisant comme seul moyen de séparation de la tôle ou de la toile. D'autres occupent les anciens magasins de l'entreprise Batior où le manque d'aération et l'humidité se font sentir. Une véritable prison pour des êtres libres. Plusieurs personnes et en particulier les enfants souffrent de bronchite et sont atteints de la gale. Ils n'échappent pas non plus aux morsures des rats qui font désormais partie intégrante du décor. «Il se trouve que les ex-élus, pris au dépourvu et ne sachant que faire devant notre drame, notamment le jour où nos vieilles bâtisses menaçaient de tomber sur nos têtes, nous ont recasés ici provisoirement, ils nous ont bercés de faux espoirs, avant de s'en détourner», raconte un occupant des lieux, avant d'ajouter, «personne n'ignore que nos enfants et nos épouses vivent dans des conditions déplorables, contractant ainsi des maladies contagieuses, regardez tous ces tas d'ordures ménagères qui jonchent le sol, le ramassage de ces déchets n'est pas assuré et personne ne s'en inquiète».
Les nouveaux recasés nous ont expliqué que cette situation a sérieusement perturbé la scolarité de leurs enfants. Une mère de famille dira à ce sujet : «On nous a délogés en pleine période scolaire, ma fille qui est en 1re année secondaire à Haï Zeytoune (en ville) a fini par abandonner ses études, à cause de l'éloignement. En plus, mon mari est chômeur, nous ne pouvons pas faire face aux frais de transport qui s'élèvent à cent dinars par jour. Son avenir a été détruit, ma deuxième fille âgée à peine de dix ans est hébergée par nos ex-voisins, elle ne vient ici que chaque week-end». Toutes les personnes que nous avons rencontrées dans cet endroit nous ont parlé des conditions inhumaines dans lesquelles elles vivent et toutes veulent savoir une seule chose : quand seront-elles relogées? L'éradication des bidonvilles et des constructions illicites pour mettre fin à l'anarchie qui règne et donner une meilleure image à la ville, est une bonne initiative. Reloger les citoyens dans de bonnes conditions serait un geste humain digne d'une société qui aspire à l'équité, à la solidarité ainsi qu'à la citoyenneté.

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