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"Libérez-nous du pétrole!"
LE PRESIDENT BOUTEFLIKA AUX ETUDIANTS ET AUX ELITES ALGERIENNES
Publié dans L'Expression le 19 - 05 - 2016

Comme il y a 60 ans, les étudiants algériens sont aujourd'hui interpellés par la situation du pays.
C'est aux dirigeants de créer un déclic à même d'absorber cette fabuleuse énergie d'une jeunesse incandescente, prête à aller au charbon quand la sincérité s'installe, quand on lui fait confiance.
Place à l'élite, aux idées et au travail. La crise financière et la chute des prix du baril de pétrole auront ce mérite de secouer aussi bien les dirigeants du pays que la société trop lissés par la rente pétrolière. «A quelque chose malheur est bon» dit l'adage. Le président Bouteflika a appelé, hier, la jeunesse algérienne à se mobiliser pour l'édification d'une économie affranchie de la dépendance excessive aux hydrocarbures. Le mot est fort dans le sens où il renvoie non seulement à une dépendance, mais à un asservissement de la société. Le mal s'apparente à une addiction dont il faut se soigner.
Pour se défaire de cette malédiction, le président Bouteflika a appelé à un sursaut national. Comment doit se faire ce sursaut? L'Algérie a-t-elle les moyens de le faire? On a trop tendance à noircir le tableau. Certes, l'Algérie va payer le fait qu'elle n'ait pas diversifié son économie, parce qu'elle a énormément perdu de temps mais elle a encore des recours dont les principaux sont sa jeunesse, ses étudiants, son élite. Comme leurs aînés qui, il y a 60 ans, avaient répondu à l'appel de la patrie, quand ils ont quitté les bancs des lycées et des universités, le 19 Mai 1956, les étudiants algériens sont aujourd'hui interpellés par la situation du pays.
Dans un message à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la Journée nationale de l'étudiant (19 Mai), le chef de l'Etat a affirmé qu' «aujourd'hui plus que jamais, il est temps que notre jeunesse en général et notre élite en particulier se mobilisent pour être à l'avant-garde de l'édification d'une économie affranchie de la dépendance excessive aux hydrocarbures et pour que nous puissions assurer la poursuite du processus de développement socioéconomique qui a franchi jusque-là un parcours remarquable». La ressource n'est pas négligeable pour peu que les dirigeants arrivent à un déclic à même d'absorber cette fabuleuse énergie d'une jeunesse incandescente, prête à aller au charbon quand la sincérité s'installe, quand on ne lui ment pas, quand on la comprend, quand on lui fait confiance. «La plus grande réalisation de l'Algérie indépendante demeure la formation dispensée à ses enfants tout au long des décennies depuis son indépendance», a affirmé le président Bouteflika, ajoutant que «la fréquentation de ses écoles, instituts, centres de formation et universités au quotidien par un quart de sa population, en dépit de la conjoncture financière difficile qu'elle traverse du fait de la baisse considérable des cours du pétrole sur le marché international, en est la preuve la plus éloquente.
Le président Bouteflika a exhorté les jeunes à réagir dans un même élan que ceux qui ont participé à la victorieuse guerre de Libération, «et à être déterminés à relever ce défi au mieux de votre avenir et au service de la prospérité de votre peuple, la préservation de l'indépendance de votre patrie. Une indépendance dont la consolidation et la préservation passent par l'autonomie financière et surtout humaine», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le chef de l'Etat a souligné l'attachement de «l'Algérie indépendante à ce que l'acquisition du savoir et des sciences par ses enfants soit un défi en tête de ses priorités comme une revanche sur la privation de notre peuple du savoir durant la période du colonialisme tyrannique et par souci d'armer les générations futures de la science et du savoir pour leur permettre de contribuer amplement dans la grande bataille, celle de l'édification et du développement». Le pétrole et le gaz rendent pauvres. Pour preuve, tous les pays pauvres dotés de cette ressource naturelle sont restés sous-développés. Un des fondateurs de l'Opep, le Vénézuélien Juan Pablo Pérez Alfonzo, a-t-il vu juste quand il avait soutenu que le pétrole n'est pas de l'or noir, mais c'est l'excrément du diable?


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