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Bras de fer aux portes de Syrte
UN ANCIEN MINISTRE TUE DANS DES COMBATS ENTRE FADJR LIBYA ET DAESH
Publié dans L'Expression le 24 - 05 - 2016


Daesh tente de desserrer l'étau sur Syrte
Les déclarations de bonne volonté cachent mal les dissensions et les rivalités qui continuent d'empoisonner les relations entre les deux camps, pourtant tous deux résolus à bouter Daesh hors de Libye.
Les affrontements qui opposent depuis plusieurs jours les milices de Misrata aux éléments de l'EI qui tentent d'avancer vers Tripoli ont coûté la vie samedi dernier à Mohammed Soualem, ancien ministre du Travail du gouvernement d'Ali Zeidan (2012-2014). Les milices de Misrata constituent l'essentiel des forces du gouvernement d'union nationale présidé par Fayez al Sarraj et leur lutte contre les tentatives d'occupation ainsi que les attentats de Daesh ne date pas d'aujourd'hui.
Lorsque les nouveaux dirigeants de Tripoli, adoubés par l'ONU et soutenus par la communauté internationale, ont appris que l'armée du général Haftar, toujours fidèle aux autorités de Tobrouk qui ne bénéficient plus de l'onction des puissances occidentales mais refusent de céder la place à al Sarraj et à son gouvernement d'union, est en pleins préparatifs d'une grande offensive contre l'EI dans son fief de Syrte. «Les affrontements (de samedi) ont coûté la vie au commandant Mohammed Soualem et blessé cinq autres combattants», a indiqué l'agence libyenne Lana, qui a précisé que Mohammed Soualem était un ancien chef d'une brigade combattante à Misrata au moment de la révolte de 2011, puis membre du conseil municipal de cette ville avant d'être ministre entre 2012 et 2014. Les obsèques de Soualem ont mobilisé plusieurs centaines de ses compagnons et de responsables des milices de Fadjr Libya, tandis que les slogans ont été nombreux, qui appelaient à une mobilisation commune de tous les Libyens contre le groupe autoproclamé Etat islamique. Les combats entre Daesh d'une part, et les forces du gouvernement d'union et du général Khalifa Haftar d'autre part, montrent que la course contre la montre est déjà engagée entre les combattants de Tobrouk et ceux de Tripoli, pour chasser l'EI de Syrte. Ils indiquent aussi, et surtout, que les déclarations de bonne volonté cachent mal les dissensions et les rivalités qui continuent d'empoisonner les relations entre les deux camps, pourtant tous deux résolus à bouter Daesh hors de Libye. A défaut de lancer la grande offensive dont il est, depuis plusieurs jours déjà, fortement question, à croire que l'EI est profondément assoupi dans sa tanière, les milices de Fadjr Libya et les forces de Haftar sont empêtrées dans une vraie bataille médiatique étayée par l'annonce du martyre d'un ancien ministre et l'entretien exclusif accordé à une chaîne de télévision française, pour la première fois depuis bientôt deux ans, par le général Khalifa Haftar, commandant suprême des forces armées du Parlement de Tobrouk et candidat déterminé au poste de ministre libyen de la Défense. Pour Haftar, rien n'a véritablement changé depuis l'annonce par l'ONU de l'accord de Skhirat puis l'arrivée à la base militaire de la marine à Tripoli du gouvernement Fayez al Sarraj. Pour lui, al Sarraj est toujours illégitime tant qu'il n'aura pas obtenu l'investiture du Parlement de Tobrouk dont une partie des membres s'évertue à jouer à l'Arlésienne pour empêcher le scrutin. Mieux, le virevoltant et colérique général qui a fait ses armes sous le régime de Mouammar El Gueddafi dit être le seul avec ses troupes à pouvoir extirper le groupe extrémiste EI du pays.
Confrontée à pareille situation, à vrai dire déjà connue depuis deux ans au moins, la mission de l'ONU et certains pays occidentaux comme l'Italie et la France piaffent d'exaspération. Certes, les Etats-Unis ont déjà levé le voile de l'embargo sur les armes ainsi que l'engagement de forces spéciales auprès du gouvernement d'union. Les forces ralliées à celui-ci, principalement les milices de Misrata, tentent d'avancer vers Syrte, non sans de nombreuses pertes, libérant plusieurs localités comme Zemzem, Al Gadahiya, Abou Njeim ou encore Al Ouichka, mais le rapport de force est toujours en faveur des terroristes de l'EI qui ont atteint début mai la ville charnière d'Abou Greïn, carrefour des voies d'accès à Misrata et à Tripoli. Les divisions profitent au groupe extrémiste qui tente de desserrer l'étau sur Syrte en multipliant les attentats. Haftar de son côté s'est installé non loin de Syrte, dans les champs pétroliers pour le contrôle desquels il a livré bataille aux combattants de... Misrata. Autant dire que la vraie libération de Syrte attendra encore quelque temps..


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