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Une tournoyante quête pour la liberté
PRESENTATION DE «LA TROCHOIDE» À LA SALLE IBN KHALDOUN
Publié dans L'Expression le 09 - 07 - 2016


La ronde de l'histoire
A travers un voyage émotionnel, Ahmed Khemis explore notre passé par la grâce et la connaissance pour aller vers l'avenir de nous -mêmes.
A peine a-t-il fini de collaborer avec le Ballet national où il a cosigné la chorégraphie de la pièce La flamme du Sahara fin mai, que le voila à nouveau sollicité, pour présenter le 4 juillet un nouveau spectacle. Une belle création autrement meilleure, en termes de création, que la précédente. Comment parler de la guerre d'Algérie cette fois, en passant par son passé, en allant vers son avenir tout en marquant une halte sur son présent. Une formule géométrique qui est le propre du titre, La Trochoïde, plutôt opaque, choisi pour accompagner cette pièce. Un challenge dûment relevé et surtout un pari risqué quand on sait le sujet ô combien galvaudé lors de ces manifestations de commande. Une belle soirée de danse contemporaine s'est annoncée donc le 4 juillet dernier salle Ibn Khaldoun à laquelle nous sommes partis bien curieux, mais aussi mus par une certaine appréhension faut-il l'avouer. Une appréhension dissipée certes, vu la nature surprenante par laquelle le chorégraphe a su monter sa pièce, même, si cette dernière nous laissera un peu sur notre faim vers la fin. Signée par le chorégraphe Ahmed Khemis qui ne s'en est pas caché: «La pièce n'est pas encore finie et nécessite un autre travail derrière pour se poursuivre..», La Trochoïde fait suite à une résidence de 20 jours avec 12 jeunes danseurs algériens. Sur une scénographie sobre et recherchée, un travail de lumière avéré et des costumes bien originaux, cette pièce évolue dans un espace qui affiche le temps et nous mène à penser notre histoire autrement que par la narration linéaire, mais avec le ressenti transgressif et l'abstraction des gestes. La pièce est un ensemble de tableaux qui nous inviteront en fait à trouver le chemin de notre propre liberté partant de l'affranchissement de toute forme d'oppression coloniale ou humaine. Lorsque s'ouvre la pièce l'on est surpris de constater un mur sur lequel on peine à déchiffrer quelques mots. Au fur et à mesure que le temps passe, le chorégraphe et danseur Ahmed Khemis y dessinera quelques mots ou signes pour nous faire passer un message autrement que par le corps, mais dans un magma d'un tout qui forme l'ensemble de la pièce, c'est-à-dire avec les mots inscrits et éclairés de plus en plus, accompagnés par les mouvements physiques des danseurs qui finiront par dévoiler une spirale d'état d'âme qui tendra à nous projeter vers l'intérieur de nous-mêmes pour trouver notre propre réponse à nos questionnements. Notre voie du salut. C'est ainsi que s'ouvre donc cette pièce. Ils sont 12 individus qui marchent, tournoient, pressent le pas. En face de nous un mur blanc où l'on devine des gribouillis. Un seul retient notre attention pour l'instant. Il est écrit en langue arabe. «Houriya» (liberté) tonne la voix off du discours de JFK qui évoque l'intendance de l'Algérie. Plus tard ce sera le tour de Arafat... Ces hommes continuent leur marche vers l'inconnu. Ahmed Khemis continue à écrire. Notre histoire est en marche? L'Algérien écrit-il ici son histoire? Celle-ci débute. Il ne faut pas décevoir son prochain. Son compatriote sans doute. Les danseurs se cramponnent au mur. Ahmed Khemis se lance de toute sa fougue et danse. Une musique maâlouf se fait entendre. Ils sont trois cette fois sur scène. Sur le mur nous pouvons enfin apercevoir d'autres mots tels: Cessez-le-feu l'Etat Algérie. 13 septembre 1958. Une musique grave emplit l'espace. L'on ressent comme un pincement au coeur qui peut inspirer le désenchantement. Un danseur évoque le courage doublé de ténacité d'un enfant qui préfère manger la pierre au lieu des pommes de terre pour survire. Et puis des images vidéos en noir et blanc traversent le mur. L'on découvre l'Algérie de l'époque, son peuple modeste, la bataille d'Alger et enfin l'indépendance, la naissance de l'Etat algérien et l'avènement de l'identité nationale, la Grande-Poste. L'Etat algérien a fière allure. Les danseurs comme un seul homme debout, ne bougent plus. Le développement du pays se joue sur un air entraînant, joyeux, ethnique indien et jazz. Les mains des danseurs s'articulent comme une machine intelligente qui se met en branle pour construire le pays. Ahmed Khemis tourne autour de lui, entouré d'un cercle de danseurs qui s'éloigne et s'agrandit au fur et à mesure. Il est illuminé. Il se met en transe, à trembler. Son corps se dodeline, vacille. Est-il en danger? L'on a l'impression qu'il se bat pour se détacher d'invisibles chaînes. La délivrance est associée au son de l'écoulement d'eau. Une autre partie se poursuivit. La pièce fait montre d'un regain théâtralisé. Un homme est assis devant une table sur laquelle on peut apercevoir un drapeau algérien qui fait remarquer que le FLN est le moteur de la revendication populaire. Ahmed Khemis qui avait pris à de
nombreux moments place à gauche de la scène, se dirige à nouveau vers cet angle et s'assoit, après s'être promené au milieu de l'espace la cigarette au bec. Entre oppression et abus de pouvoir, la mise en scène qui prend des tournures mi-tragique mi-comiques n'en est pas lourde de signification, et renvoie par je ne sais quelle métaphore à notre présent dressé en épouvantail. Si le chorégraphe s'est attelé, l'on pense bien, à dresser le tableau glorieux de notre passé, et son avenir hypothétique, l'actualité ne semblait pas trop de mise. Quoi qu'il en soit, cette pièce aura eu le mérite de défendre une vision et surtout évoquer une page de notre histoire pour une fois autrement que par le faste des discours creux, mais avec la beauté sublimée du corps et l'énergie poétique de ses mouvements qui n'avaient qu'une mission: exprimer la quête vers la liberté.
Droits d'auteurs
L'Onda a versé 367 millions DA
L'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (Onda) a versé 367 millions DA au titre des répartitions des droits de reproduction pour des auteurs algériens et étrangers, a indiqué l'Office dans un communiqué. Cette opération de versement des droits de reproduction (phonogramme et vidéogrammes) pour l'exercice 2015, a concerné 1382 auteurs, parmi eux 128 étrangers, dont les oeuvres (artistiques ou littéraires) sont exploitées par les chaînes de radio et de télévision en Algérie, précise-t-on. Les rémunérations versées aux auteurs et ayants droit proviennent des redevances versées par les «utilisateurs et exploitants publics» de ces oeuvres protégées et déclarées auprès de l'Onda. Quelque 800 artistes seront concernés par une autre opération de versement des régularisations de droit prévue prochainement, indique l'office. Les oeuvres du domaine public ont rapporté, par ailleurs, à l'Onda 44 millions DA. En 2014, l'Onda a versé 600 millions de DA au profit de 3127 artistes dans différents domaines artistiques.


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