Des éléments d'un réseau de recrutement pour le compte de l'organisation terroriste Daesh, ont été arrêtés à Arzew, dans l'Ouest du pays. Ils détenaient tout un arsenal de propagande vantant les exploits macabres de ladite nébuleuse, notamment un drapeau et des ordinateurs contenant des vidéos relatant des actes terroristes et encourageant à rejoindre les rangs des djihadistes. Le juge d'instruction près du tribunal pénal d'Arzew a engagé des poursuites, dans le cadre de cette affaire. Soit le recrutement pour le compte d'une organisation terroriste qui active à l'extérieur du pays. Le dossier comprend également le chef d'inculpation «propagande et glorification d'actes terroristes» à l'encontre de quatre individus dont la femme d'une jeune recrue de Daesh. Le frère de cette dernière figure également dans ce coup de filet. L'enquête a été déclenchée suite à des informations qui sont parvenues aux services de sécurité de la daïra d'Arzew et qui ont mis en évidence l'activité suspecte d'un groupe de personnes ayant un lien de parenté avec le dénommé Belabas El Houari et un certain Belhadj Mohamed, respectivement âgé de 30 et de 34 ans. Tous deux originaires de la cité Plateau à Arzew et qui ont rallié Daesh vers la fin novembre dernier. Ils ont été vus sur des vidéos essaimées sur divers réseaux sociaux du Web affichant fièrement leur adhésion à l'organisation terroriste, basée en Syrie. Figure également le dit El Bachir et qui a prétendu vivre en Grèce. Toutefois d'autres sources ont vite fait de démontrer que celui-ci a rejoint à son tour Daesh. Une dizaine de personnes a été libérée alors que les frères des principaux suspects, à savoir Belhadj et El Bachir, sont encore en détention après que les premières investigations ont prouvé leur lien avec les groupes extrémistes et qui planifiaient d'attirer un nombre de jeunes Algériens vers les abysses terroristes de Daesh. Les enquêteurs ont d'ailleurs réquisitionné dans les domiciles de ces deux recruteurs des PC contenant des vidéos montrant des actes terroristes commis par Daesh à travers le monde. Leurs comptes Facebook montrent par ailleurs clairement leur adhésion aux thèses terroristes de Daesh et dont ils faisaient l'apologie. Ils avaient en outre dans leurs bagages un drapeau propre à Daesh et un drapeau algérien sur lesquels ont été écrits des slogans djihadistes. L'enquête a aussi révélé que le nommé Belabas, dont l'épouse prônait les exploits criminels et endoctrinait les jeunes, a un père qui avait rejoint les groupes terroristes durant les années 1990. Après leur audition par le juge d'instruction, les quatre accusés ont été confrontés aux preuves. Ils ont néanmoins nié les faits qui leur sont reprochés, d'où, leur mise en détention provisoire et la poursuite des procédures de poursuites dans cette affaire en attendant qu'ils soient livrés aux mains de la justice.