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Le référendum d'Orban invalidé par le boycott massif des Hongrois
MALGRE LE PLEBISCITE DU «NON»
Publié dans L'Expression le 04 - 10 - 2016

Les Hongrois répondent à leur Premier ministre Viktor Orban «la migration n'est pas un crime»
Viktor Orban a connu dimanche un revers électoral avec son référendum contre le plan de l'Union européenne sur l'accueil des réfugiés, qui, malgré le plébiscite du «non», est invalidé, faute de participation suffisante.
Ceux qui ont voté ont massivement exprimé (98,32%) leur rejet des relocalisations de réfugiés au sein de l'UE, mais ils n'ont pas été assez nombreux pour que le chef de l'exécutif remporte cette consultation à forte valeur symbolique. La participation est inférieure à 45% et les votes exprimés n'ont représenté que 40% des inscrits. Ils devaient représenter au moins 50% des inscrits pour que la consultation ait force légale. Au terme d'une campagne contre les migrants qui a mobilisé tout le camp du pouvoir et les médias proches du gouvernement pendant des semaines, le conservateur Viktor Orban a refusé d'y voir un échec. «Bruxelles ou Budapest, telle était la question, et nous avons dit Budapest. Nous avons décidé que la question (migratoire) relevait de la juridiction de la Hongrie», s'est félicité le dirigeant qui avait pensé ce référendum comme un défi à la gouvernance de l'Union européenne, au nom de la souveraineté des nations. L'Union européenne «ne pourra pas imposer sa volonté à la Hongrie», a-t-il martelé. Le Premier ministre entend ainsi donner force légale au vote des électeurs en proposant «un changement constitutionnel pour refléter la volonté du peuple», selon ses déclarations dimanche soir. «Il veut continuer la bataille», mais «sur la scène internationale, c'est une défaite», analyse Bulcsu Hunyadi, de l'institut Political Capital, selon lequel «la position d'Orban à la table des négociations est affaiblie». Porté par le discours d'un gouvernement qui assimile l'immigration à une menace culturelle, aux violences, au terrorisme, Budapest n'a proposé à ce jour aucune place d'accueil de réfugiés relocalisés. La Hongrie souhaitait, par ce référendum, s'affranchir de toute obligation de contribuer à cet effort européen. Le pays est censé accueillir au moins 1 294 migrants en vertu du plan européen de répartition de 160 000 personnes adopté il y a un an pour soulager les pays d'arrivée des migrants en Europe, la Grèce et l'Italie. Les responsables européens ont à plusieurs reprises averti que cette solidarité n'était pas à la carte. Mais ils ont peu de moyen de forcer Budapest à remplir ses engagements, alors même que le plan de relocalisation est contesté par d'autres Etats membres et est mis en oeuvre dans la douleur. Le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastien Kurz a épinglé à son tour le principe des quotas en le jugeant, dimanche dans l'hebdomadaire Welt am Sonntag, «irréaliste» et dangereux pour la cohésion de l'Union européenne. Peaufinant sa stature de leader d'une Europe populiste et anti-immigration qui a le vent en poupe dans les urnes, de la France à l'Autriche, Orban s'était dit «fier», samedi, que les Hongrois soient «les premiers» en Europe à ce prononcer sur l'accueil des réfugiés pour combattre les décisions de «l'élite à Bruxelles». Les électeurs devaient répondre à la question: «Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non-hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois?». L'opposition et les ONG de défense des droits de l'homme avaient appelé au boycott ou au vote nul dénonçant une «campagne de peur» dans un pays qui a vu transiter 400 000 migrants durant la crise de l'année 2015 et a dressé des barbelés à ses frontières avec la Serbie et la Croatie. Et selon l'analyste Bulcsu Hunyadi, même des électeurs du parti Fidesz du Premier ministre se sont sans doute abstenus «en raison de cette campagne trop biaisée». A Budaörs, à 15 km de la capitale, Marci, un agriculteur de 40 ans, expliquait ainsi avoir refusé de prendre part au scrutin pour ne pas être «un pion sur l'échiquier d'Orban» Viktor Orban, au pouvoir depuis 2010, pourra-t-il continuer à faire du rejet des migrants le centre de sa politique, comme c'est le cas depuis plus d'un an? Le résultat du référendum pose la question, selon les analystes. Le dirigeant du parti d'extrême droite Jobbik, Gabor Vona, seul véritable rival du Fidesz de M. Orban en vue des législatives de 2018, a appelé, après les résultats, à la démission du Premier ministre.


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