Depuis quelques jours on évoque avec prudence et surtout curiosité le lancement d'un drama algérien à vision internationale qui s'intitule «Aailat El Chamal» (Les familles du Nord). Ce travail audiovisuel qui est programmé pour le mois sacré du Ramadhan regroupe plusieurs comédiens issus de plusieurs pays arabes, comme l'Algérie, le Liban, la Syrie, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et la Libye. Le tournage en Algérie a débuté il y a deux jours à Boumerdès dans une importante station balnéaire. Mise en scène par un réalisateur algérien Abdeslam Dahou, la série «Les familles du Nord» raconte le parcours de familles partagées entre les guerres, les migrations et les difficultés sociales qui ont secoué le Monde arabe et provoqué des révolutions. Le scénario est écrit par la Syrienne Faten Sukary et produit par la société algérienne ADZ. La production regroupe plusieurs stars arabes comme les comédiens syriens Ayman Zeidan et Abbas Nouri, ainsi que la comédienne syrienne Salma el Masry. Plusieurs artistes algériens sont également inscrits dans ce casting international arabe. On retrouvera notamment Bahia Rachedi, Fouzi Saïchi, Malika Belbey, Chafia Boudraa ou encore le chanteur Baâziz et même cheb Khaled a-t-on dit. La première partie, qui comprendra 30 épisodes, a été tournée en Algérie (Alger et Boumerdès) et porte le titre «Itihamate baria» («Accusations sans fondement»). L'objectif de «Familles du Nord» était surtout de commencer dans les pays d'Afrique du Nord. L'objectif de cette idée, c'est d'essayer de vendre le dialecte algérien, les us et les coutumes des pays du Maghreb aux téléspectateurs du Moyen-Orient. La découverte du quotidien des Arabes et Maghrébins sera facilitée par celle des foyers arabes où elle captera le quotidien de ces familles. Les problèmes sociaux et les relations entre les personnes seront mis en exergue. Un épisode sera consacré à chaque pays; la nouveauté; les acteurs de ces pays; si le projet attire la curiosité des producteurs algériens et arabes et ouvre le débat sur la capacité de vendre des productions algériennes à une télévision arabe. Peu d'informations ont circulé sur ce travail audiovisuel dans la presse arabe sur ce feuilleton qui est présenté comme colossal, mais dont le montant de la production et surtout le lieu de diffusion n'ont pas été encore révélés. En tout, au niveau de la télévision algérienne, on ignore tout de ce projet, qui reste très défendu par les initiateurs sur les réseaux sociaux, d'où l'urgence d'organiser un premier tour de manivelle. [email protected]