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Les populistes anti-islam donnent des signes d'essoufflement
L'EXTRÊME DROITE AUX ABOIS EN ALLEMAGNE
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2017


Une manifestation anti-réfugiés à Cologne
Galvanisée par une série de succès lors de scrutins régionaux en 2016, l'Alternative pour l'Allemagne s'est donnée pour objectif, aux législatives du 24 septembre prochain, de devenir le premier parti de droite dure à faire son entrée à la chambre des députés depuis 1945.
Après une année faste, l'AfD, parti populiste anti-migrants qui ambitionne un résultat historique aux législatives allemandes, semble connaître un sérieux trou d'air, miné par une guerre des chefs et une dispersion du vote anti-Angela Merkel. Galvanisée par une série de succès lors de scrutins régionaux en 2016, l'Alternative pour l'Allemagne s'est donnée pour objectif, à l'occasion des législatives du 24 septembre, de devenir le premier parti de droite dure à faire son entrée à la chambre des députés depuis 1945. Mais à sept mois du scrutin, l'ascension de cette formation souverainiste flirtant avec l'extrême droite connaît un premier décrochage après avoir largement profité des inquiétudes générées par l'accueil, sur décision de la chancelière Merkel, de plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015 et 2016.
La semaine dernière, deux sondages plaçaient l'AfD sous la barre des 10% d'intention de vote, loin de leur pic à 15% en décembre. Si ce niveau reste au-dessus du seuil d'éligibilité de 5%, la baisse n'en est pas moins nette. Le début de ce reflux a coïncidé avec la controverse déclenchée mi-janvier par l'un de ses cadres. Björn Höcke avait alors vivement dénoncé la politique allemande de repentance pour les crimes nazis et réclamé un «virage à 180°», un sujet très sensible en Allemagne. Depuis, la figure de proue de l'AfD, Frauke Petry, se démène pour faire exclure M.Höcke. Mais elle s'est heurtée à la popularité en interne de ce représentant de la frange la plus à droite du parti, ainsi qu'à l'opposition d'autres chefs de la formation qui ambitionnent de détrôner la jeune femme de 41 ans. «Il y a une ligne (celle de Frauke Petry) qui veut garder le parti sur une plateforme strictement anti-immigration et une autre (celle de Björn Höcke) qui veut faire monter un nouveau thème, disons celui d'une certaine grandeur allemande», analyse le chercheur Timo Lochocki du German Marshall Fund. Et le combat entre les deux camps n'a rien de discret: les pro-Höcke ont ainsi lancé un appel aux quelque 27 000 adhérents de l'AfD pour écarter son actuelle direction, à quelques semaines de la désignation des têtes de listes pour les législatives. Or le parti risque d'y «perdre des voix, environ un tiers» de ses électeurs potentiels pour qui une rhétorique trop proche de l'extrême-droite est rédhibitoire, estime Timo Lochocki. Mme Petry, à l'instar de Marine Le Pen du Front national français, veut, elle projeter une image plus lisse, loin des dérapages racistes et antisémites en insistant sur la préservation de l'identité allemande menacée par l'arrivée massive de migrants musulmans. Pour elle, cette stratégie a payé, comme en témoignent les scores de 10 à 20% lors de différentes régionales en 2016. Mais sa ligne souffre du durcissement de la politique migratoire du gouvernement d'Angela Merkel qui a fait notamment des expulsions de demandeurs d'asile déboutés une priorité, satisfaisant les électeurs les plus conservateurs de son parti, la CDU. Dès lors, l'AfD, qui avait largement profité des attentats revendiqués par le groupe Etat islamique en 2016 et des agressions sexuelles attribuées à des migrants à Cologne la nuit du Nouvel an, doit espérer un retour de cette thématique sur le devant de la scène. Enfin, la formation populiste est aussi confrontée à une hémorragie du vote sanction contre Mme Merkel, qui vise un quatrième mandat à la tête du gouvernement allemand. Si l'Alternative pour l'Allemagne ne prétend pas au pouvoir cette année, elle espérait siphonner suffisamment de voix aux conservateurs pour pouvoir revendiquer la chute de la chancelière. Mais l'entrée tonitruante dans la campagne de l'ex-président du Parlement européen, Martin Schulz, leur a fait du mal.
Ce social-démocrate, venu de Bruxelles, n'a pas à assumer directement le bilan du gouvernement CDU-SPD et apparaît soudainement, avec ses propositions à gauche toute, comme une alternative réelle à la chancelière. Il est désormais au coude -à- coude avec Angela Merkel dans les sondages. «Ceux qui veulent punir Merkel n'ont plus besoin de voter pour l'AfD», résumait cette semaine le quotidien centriste Süddeutsche Zeitung.


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