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La tentation d'une Europe à deux vitesses
ANNIVERSAIRE DU TRAITE DE ROME
Publié dans L'Expression le 27 - 03 - 2017

C'est en partie à cause de la politique désastreuse européenne, que les migrants viennent mourir en Méditerranée
«Les migrants d'aujourd'hui prennent les routes que les Européens ont ouvertes à l'époque de la colonisation. Une fois qu'une voie est tracée, elle est forcément à double sens. Les Français ont colonisé il y a cent ans des pays du Maghreb, du Moyen-Orient et d'Afrique subsaharienne, il est donc naturel que les habitants des anciens pays francophones viennent chez nous aujourd'hui!». Didier Raoult
Il y a 60 ans six pays européens décidaient de mettre en commun leurs capacités pour créer une Europe économique après l'expérience de la Communauté du charbon et de l'acier. Deux hommes ont joué un rôle important dans le rapprochement des pays. Ce sont Robert Schumann et Jean Monnet, hommes politiques qui ont prôné inlassablement l'unité. Le traité de Rome est l'aboutissement, le 25 mars 1957, du processus de relance de la construction communautaire pour la création d'un grand marché commun consacrant la libéralisation des échanges, mais rejetant l'intégration supranationale. Six Etats: la France, la République fédérale d'Allemagne, l'Italie et les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) mettent en place une union douanière à partir du 1er janvier 1959.
La cérémonie rituelle sans épaisseur
On a senti dans ces cérémonies comme une atmosphère de fin de règne: «Les discours, lit-on, se sont enchaînés sans interruption, revenant tous sur la nécessité d'une Europe unie, solidaire, régénérée. Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni (Parti démocrate, centre gauche) a beaucoup insisté sur les questions sociales, la nécessité de réorienter l'UE vers la lutte contre la pauvreté et les inégalités. C'est Donald Tusk, président du Conseil européen, qui a eu les paroles les plus fortes. «Prouvez aujourd'hui que vous êtes les leaders de l'Union, que vous pouvez prendre soin de ce grand héritage que nous ont confié les héros de l'intégration européenne il y a soixante ans», a exhorté le Polonais, rappelant au passage avoir vécu plus de la moitié de sa vie derrière le rideau de fer, dans un pays «où il n'était même pas possible de rêver des valeurs européennes». Dans leur déclaration, les 27 se sont engagés à «agir de concert, si nécessaire à des rythmes différents et avec une intensité différente, tout en avançant dans la même direction, comme nous l'avons fait par le passé, conformément aux traités et en laissant la porte ouverte à ceux qui souhaitent se joindre à nous plus tard». Ils ont aussi réaffirmé que leur «Union est une et indivisible», en réponse explicite au Brexit. «L'Europe est notre avenir commun», conclut la déclaration» (1).
Une usure des récits politiques et un désamour pour Bruxelles
Thierry Chopin, directeur des études à la Fondation Schuman, interviewé par Sabine Syfuss-Arnaud met en garde sur la nécessité pour l'Europe de se reformer au risque de disparaître, il déclare: «On peut parler d'une usure des récits et discours politiques, qui ont justifié et légitimé jusqu'à une date récente la construction européenne aux yeux des citoyens. Après la réunification et la paix, la prospérité économique devait emporter l'adhésion des citoyens pour l'Union européenne. L'économie est devenue le coeur du projet européen, avec le marché unique et l'euro comme projets structurants. Si l'Europe n'a jamais été aussi riche, ce di cours 'économique'' s'est brisé sur la crise financière et économique et ses conséquences sociales et politiques. La construction européenne est, en effet, également le produit de logiques nationales, porteuses de visions et d'intérêts spécifiques. Si la France cherchait à renouer le fil de sa grandeur passée et l'Allemagne sa 'rédemption'' après le nazisme, le Royaume-Uni et les pays du Nord de l'Europe se plaçaient dans une pure logique «utilitariste «d'optimisation de leurs intérêts nationaux. Enfin, les pays du Sud de l'Europe ainsi que les pays du centre et de l'est étaient dans une logique de 'sublimation'', avec le passage rapide d'un système politique et économique à un autre: la démocratie libérale et l'économie de marché. Or, ces logiques nationales ont évolué.» (2)
«En dépit de spécificités nationales poursuit Thierry Chopin, le développement des populismes en Europe converge vers un certain nombre d'éléments identifiables que l'on retrouve à des degrés divers dans les différents Etats membres concernés. Cela se traduit par l'inscription dans les agendas politiques nationaux de discours basés sur un protectionnisme économique, culturel et identitaire. Les électeurs sont lassés de l'alternance unique entre les partis traditionnels de droite et de gauche et se tournent vers les partis populistes qui apparaissent souvent comme la seule alternative possible. Sur le plan économique, l'Union européenne est souvent perçue comme un cheval de Troie de la mondialisation. (...) La vie politique, au niveau de l'Union européenne, se réduit en effet de plus en plus à deux composantes: d'un côté, une composante technocratique et, de l'autre, le jeu diplomatique entre chefs d'Etat et de gouvernement au sein du Conseil européen La construction européenne a trouvé son sens pendant un demi-siècle en ancrant la paix et la démocratie sur le continent et en ouvrant aux entreprises européennes un marché domestique de taille comparable au marché américain. Il faut désormais lui apporter un prolongement politique et externe. L'Union doit se tourner vers un monde qui change rapidement, et s'adapter aux rapports de force politiques mondiaux en mutation.» (2)
Qu'est-ce que «l'Europe à plusieurs vitesses»?
L'affaissement du projet Europe a incité les pays fondateurs à revenir à leur format initial exit d'une façon indirecte les nouveaux pays, notamment les pays de l'Est. «L'expression 'Europe à plusieurs vitesses'' est généralement utilisée pour désigner une construction européenne dans laquelle tous les Etats membres ne participent pas à l'ensemble des politiques communes. Tout en partageant certaines valeurs et règles fondamentales, les Etats qui ne souhaitent pas prendre partie à l'une des politiques peuvent choisir de s'en exclure. L'Europe à géométrie variable» ou encore, de manière plus péjorative pour les tenants d'une Union intégrée, 'Europe à la carte''. Si certains souhaitent qu'elle se développe davantage, «l'Europe à plusieurs vitesses» est déjà une réalité. En témoigne l'existence de la zone euro, ou encore l'espace Schengen, (...) Depuis le traité d'Amsterdam en 1997, les Etats membres peuvent aller encore plus loin dans l'intégration différenciée à travers la coopération renforcée. Cette procédure permet à un minimum de neuf Etats de poursuivre une politique commune sans y associer les autres membres de l'UE. (....) En l'état actuel des choses, sans aucune modification des traités, les coopérations renforcées pourraient être multipliées. Le problème est que sur certaines politiques communes déterminantes pour l'avenir de l'UE, les décisions doivent être prises à l'unanimité. C'est notamment le cas de la politique étrangère et de sécurité commune, La mise en place d'une 'Europe à plusieurs vitesses'' efficace pourrait aussi passer par un changement de traité, réadaptant le processus décisionnel au niveau européen. L'idée serait de laisser davantage la possibilité aux Etats membres qui le souhaitent de poursuivre des objectifs communs avec d'autres, sans pour autant engager l'UE dans son ensemble. (...) certains estiment que 'l'Europe à plusieurs vitesses'' creuserait les écarts entre Etats membres, qu'ils soient économiques ou politiques Elle pourrait même être discriminatoire et conduire à l'exclusion de certains pays, malgré eux, des politiques communes. Cette crainte est notamment présente à l'Est.» (3)
Les prémices de l'effritement
Les Vingt-Sept ont signé à Rome une déclaration qui trace l'avenir de l'UE dans un contexte de tensions, soixante ans après la signature du traité fondateur. «Il y aura un 100e anniversaire de l'UE», a prédit à cette occasion le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à son arrivée. «Nous sommes en train d'ouvrir une porte que nul ne pourra refermer», dit Paul-Henri Spaak avant de signer le traité de Rome le 25 mars 1957, paraphrasant l'Apocalypse de Saint Jean. Ce futur sera fait d'unité, tout en laissant les Etats qui souhaitent avancer plus vite dans des politiques précises. C'est ce qu'il ressort de la dernière version de la déclaration de Rome dont L'Echo a eu connaissance. (...) La Pologne, échaudée lors du dernier sommet européen par le renouvellement du mandat du président du Conseil Donald Tusk, a menacé durant toute la semaine de ne pas signer la déclaration de Rome. La Première ministre Beata Szydlo était opposée à ce que le texte fasse référence à 'l'Europe à plusieurs vitesses'' voulue par la France, l'Allemagne et d'autres pays comme la Belgique qui veulent aller plus loin dans certains secteurs, comme la défense, la sécurité et l'économie. Les 27 se sont finalement engagés à «agir de concert, si nécessaire à des rythmes différents et avec une intensité différente, tout en avançant dans la même direction, comme nous l'avons fait par le passé, «Une Europe à plusieurs vitesses ne signifie nullement qu'il n'y a pas une Europe commune à tous», s'est efforcé de rassurer la chancelière allemande Angela Merkel devant la presse.» (4)
Le manque de solidarité
Alexandre Devecchio interviewé par Coralie Delaume et David Cayla fait un procès en règle de l'Union européenne qui pour lui a pris un mauvais départ. Au lieu d'une Europe des peuples c'est une entité économique supranationale. Pour lui le bilan de soixante ans de construction européenne est assez calamiteux, forcément. (..) Les deux années qui viennent de s'écouler ont vu se succéder deux événement majeurs. D'abord, la crise grecque de janvier à juillet 2015, qui s'est soldée par une mise en coupe réglée de la Grèce.(...) L'autre événement majeur est évidemment le Brexit, qui sera officiellement enclenché le 29 mars. Symboliquement, c'est un coup très dur pour l'Union européenne, (...) De plus, contre toute attente, l'économie du pays ne s'effondre pas. Le professeur britannique Robert Skidelsky a récemment expliqué pourquoi, dans une tribune parue dans la presse suisse: «La nouvelle situation créée par le Brexit est en fait très différente de ce que les décideurs politiques, presque exclusivement à l'écoute de la City de Londres, avaient prévu. Loin de se sentir dans une moins bonne situation (...), la plupart des électeurs du Leave pensent qu'ils seront mieux lotis à l'avenir grâce au Brexit. Justifié ou non, le fait important à propos de ce sentiment est qu'il existe.» En somme, les Britanniques ont confiance dans l'avenir, et cela suffit à déjouer tous les pronostics alarmistes réalisés sur la foi de modèles mathématiques. Or si la sortie du Royaume-Uni se passe bien économiquement, ça risque là encore de donner des idées aux autres pays.» (5)
«L'Union européenne est de moins en moins hospitalière poursuit l'auteur. Il cite des postures inadmissibles: «(...) D'autres s'adonnent carrément à l'injure tel Jeroen Dijsselbloem, le président néerlandais de l'Eurogroupe, affirmant toute honte bue le 21 mars: «Durant la crise de l'euro, les pays du Nord ont fait preuve de solidarité vis-à-vis des pays touchés par la crise. En tant que social-démocrate, j'accorde une très grande importance à la solidarité. Mais [les gens] ont aussi des obligations. On ne peut pas dépenser tous l'argent dans l'alcool et les femmes, et ensuite appeler à l'aide». (...) Le scénario d'une crise extérieure est aussi envisageable. Après tout, la crise financière de 2008-2009 est venue des Etats-Unis. Comment l'Allemagne, premier pays créancier au monde, absorberait-elle la perte de son épargne qui ferait suite à une déflagration financière mondiale? Que se passerait-il si une nouvelle crise touchait par exemple l'Italie ou si une brusque remontée des taux d'intérêt rendait de nombreux pays d'Europe du Sud à nouveau insolvables? (5)
Certains «eurosceptiques» pensent que le ver était dans le fruit, que la personnalité même des «Pères fondateurs» (Monnet, Schumann) souvent proches des Etats-Unis et/ou des milieux d'affaires portait en germes l'échec de l'Europe, qui ne pouvait être qu'un grand marché intégré un peu amorphe, une sorte de grande Suisse. Ce n'est pas notre avis. Il y a eu en effet, pendant toute l'époque gaulliste, un affrontement entre deux visions de l'Europe. Celle de Monnet et des autres «Pères fondateurs», désireux de fonder une Europe supranationale qui échappe aux «passions populaires» et soit confiée aux bons soins de techniciens. C'est elle qui s'est imposée,(...) Pourtant, il existait une autre conception de l'Europe, celle des gaullistes. Elle semble d'ailleurs connaître actuellement un regain d'intérêt puisque l'on entend parler à nouveau, si l'on tend l'oreille, «d'Europe européenne». Il s'agissait de bâtir une Europe intergouvernementale dont l'objet serait de coopérer dans le domaine des Affaires étrangères, de la Défense, de la recherche scientifique, de la culture. (...)) Après cet échec, le général de Gaulle n'a pas tout à fait renoncé au projet (...) Il a proposé à l'Allemagne d'Adenauer un traité bilatéral bien connu, le traité de l'Elysée.» (5)
L'avenir pour les optimistes
A côté de cette vision de larguer les pays en retard et qui coutent à l'Europe en proposant l'Europe à deux vitesses, il se trouve des intellectuels qui en appellent à une Europe de la défense Ainsi pour Patrice Franceschi: «Le salut de l'Europe et des nations passe par une puissance fédérale Il ne faut avoir peur ni du mot «Europe» en tant que tel, ni de celui d'«Etats-Unis» qui lui est associé. Nous ne devons plus être un peuple effrayé dirigé par des gens effrayés. Dans la crise existentielle que nous traversons - car tout est là et l'ensemble de nos problèmes en découlent. Les Etats-Unis d'Europe sont ce rêve réaliste. Ils permettent de dire à notre jeunesse «faisons de grandes choses ensemble» - exhortation d'une société vivante - plutôt que de simplement lui demander de bien vouloir «vivre ensemble» - exhortation d'une société malade. Les «Etats-Unis d'Europe» sont une construction politique; donc l'opposé de «l'Union européenne», construction économique qui a trahi tous nos espoirs. Les Etats-Unis d'Europe sont aussi le seul véritable projet de société novateur dont nous disposons. Projet de société qui, de surcroît, possède deux qualités: il surplombe la dialectique gauche-droite et peut permettre à chacun d'entre nous d'inscrire son parcours personnel dans un projet collectif redonnant du sens à sa vie individuelle. Il n'y a rien de plus important que cela. En vérité, le reste est secondaire.» (6)
Pour nous l'Europe dont on a parlé c'est celle de la conquête spatiale qui a permis à l'Europe de s'imposer dans la course à l'espace. Nous l'avons eu avec la fusée européenne Ariane.Nous l'avons vu avec le programme Rosetta qui a été une splendide réussite. A côté de ses prouesses, il en est d'autres, celle de la finance qui décide contre les peuples au point de placer l'un des leurs chez Goldman Sachs, celles des nationalismes chauvins comme celui de la Hongrie, de la Pologne qui interdisent toute entrée de migrants qui viennent mourir aux portes du supermarché européen. Et pourtant c'est en partie la politique désastreuse européenne qui a amené le chaos en Syrie et en Libye, mais ceci est une autre histoire.
1.http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/26/a-rome-l-union-europeenne-fete-ses-60-ans-et-s-offre-une-parenthese-ensoleillee_5100929_3214.html#EAOT jO9hjfcM4WEd.99
2.https://www.challenges.fr/monde/europe/60-ans-du-traite-de-rome-l-europe-peut-disparaitre-si-elle-ne-se-reforme-pas_462643#xtor=EPR-1-[ChaActu10h]-20170326
3.http://www.touteleurope.eu/actualite/qu-est-ce-que-l-europe-a-plusieurs-vitesses.html
4.http://www.lecho.be/economie-politique/europe-general/Les-dirigeants-europeens-ont-ouvert-la-porte-a-une-Europe-a-deux-vitesses/9876875?ckc=1&ts= 1490467244
5.Devecchiohttp://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/03/24/31003-20170324ARTFIG00330-anniversaire-du-traite-de-rome-l-union-europeenne-est-de-moins-en-moins-hospitaliere.php
6.http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/03/25/sept-questions-sur-le-traite-derome_5100680_3214.html# BxVmMTDtJQxmQ8W0.99


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