Le technicien espagnol affirme que la ferveur des Algériens est pratiquement identique à celle de son pays, et qu'il va se faire un grand plaisir de se déplacer partout en Algérie, où l'accueil des fans des Verts lui semble des plus chaleureux depuis son arrivée. Le nouveau patron technique des Verts, en l'occurrence l'Espagnol de Malaga, Lucas Alcaraz, commence peu à peu à prendre «ses quartiers» au sein du foot algérien, depuis sa désignation à la tête de l'EN. Encore totalement inconnu du grand public sportif, ce technicien qui vient de prendre pour la première fois de sa carrière, les destinées de la sélection algérienne, a donc décidé de mieux s'imprégner de l'Algérie du foot. Il est vrai que depuis son arrivée à Alger, Lucas Alcaraz a plutôt, le plus souvent, séjourné au niveau du centre des Equipes nationales, sis à Sidi Moussa, où le nouveau sélectionneur a animé à ce jour deux rencontres officielles avec les médias. Pour rappel, l'Espagnol Alcaraz avait rencontré pour la première fois la presse sportive nationale, au lendemain de son officialisation au poste de sélectionneur de l'EN, puis une deuxième rencontre avec les médias, jeudi matin, à l'occasion de la prochaine sortie des Verts, prévue le 11 de ce mois au stade Tchaker de Blida face au Togo. En d'autres termes plus clairs, les choses sérieuses commenceront dans une dizaine de jours pour Lucas Alcaraz, et durant cette nouvelle semaine, il est clair que l'EN sera de nouveau au centre des «éternelles préoccupations» des milliers d'Algériens, notamment au lendemain des derniers doubles échecs essuyés par les Verts, à la CAN 2017, et surtout au cours des éliminatoires en cours, qualificatifs au Mondial 2018. En d'autres termes encore plus clairs, l'Espagnol Lucas Alcaraz vient de prendre en main une sélection algérienne où le futur de l'EN aura désormais comme principal horizon la CAN 2019. Pour ce faire, le technicien originaire de Malaga dont la langue constitue pour l'instant un difficile problème de communication avec les Algériens, notamment aux yeux de bon nombre de médias sportifs, a tenu à rassurer tous les présents qui ont assisté jeudi dernier au Centre culturel espagnol d'Alger, à une conférence-débat animée par Lucas Alcaraz, et au cours de laquelle le nouveau sélectionneur entend bien «casser» très vite la barrière des langues. Pour preuve, en insistant sur le fait important selon lui, de posséder en sélection algérienne plusieurs joueurs sachant parler couramment la langue espagnole, et 80% d'entre eux utilisent régulièrement l'anglais, Lucas Alcaraz est profondément persuadé que ses relations à venir avec les Verts ne seront guère un handicap. Le technicien andalou va même plus loin, en affirmant que la ferveur des Algériens est pratiquement identique à celle de son pays, et qu'il va se faire un très grand plaisir de se déplacer partout en Algérie, où l'accueil des Algériens lui semble des plus chaleureux depuis son arrivée. Alcaraz qui n'a rien de comparable avec ses compatriotes Guardiola, Rafael Benitez, ou bien Del Bosque, a toutefois estimé qu'un entraîneur comme le Belge Hugo Broos s'est avéré un excellent sélectionneur avec le Cameroun, et qu'il compte bien en faire de même avec les Verts. Dixit enfin Lucas Alcaraz: «Le football est une langue universelle que tous les joueurs comprennent très vite. De plus, dans un pays comme l'Algérie où le foot est partout vécu comme un véritable phénomène social, c'est un peu ce que j'ai toujours vécu en Espagne, notamment dans mon Sud natal!». Comme quoi, le nouveau patron technique de l'EN a déjà entamé son opération de charme auprès des Algériens. Reste à savoir s'il pourra «conquérir» le coeur des éternels «sceptiques» des Verts. C'est le grand pari que devra relever à tout prix à son tour l'Andalou Lucas Alcaraz.
