On s'apprête à vivre une saison riche et animée eu égard aux préparatifs qui ont précédé son ouverture. Ouverte officiellement mercredi dernier par le wali de Tizi Ouzou en présence des autorités locales de Tigzirt, la présente saison estivale s'annonce plutôt sous de bons auspices comparativement aux années précédentes qui ont vu cette région, pourtant prisée par les vacanciers, rester en marge. Tout porte à croire que l'on s'apprête à vivre une saison riche et animée eu égard aux préparatifs qui ont précédé son ouverture. La coquette ville a d'abord fait sa toilette des grands jours. Les autorités locales ont, en effet, mené une large campagne de nettoyage des plages, des sites archéologiques ainsi que le revêtement des ruelles et autres travaux de badigeonnage à même de donner un nouveau look à l'antique Iomnium qui sort peu à peu de sa longue hibernation. Outre cette opération de maquillage, il est à signaler que la Protection civile a mis tous les moyens matériels et humains pour assurer la sécurité des baigneurs au niveau des trois plages que compte cette localité, à savoir Tassalaso, la Grande plage et Feraoun, toutes autorisées à la baignade. En plus des 120 éléments, dont des maîtres-nageurs déployés et dont le nombre est appelé à augmenter dès le mois de juillet, des ambulances sont fin prêtes pour intervenir à chaque fois qu'une situation nécessite une évacuation d'urgence. On prévoit même, avons-nous appris, le renforcement en mer du dispositif déployé jusque-là par l'arrivée d'une unité de la marine. Les pronostics vont bon train, mais c'est surtout les commerçants qui commencent à se frotter les mains. Des millions de visiteurs ont été enregistrés l'année dernière. Cet objectif ne semble pas impossible à atteindre d'autant que des améliorations sur de nombreux plans sont à cataloguer. Citons entre autres, le problème le plus crucial auquel font face les visiteurs et qui n'est autre que les insurmontables pénuries en eau potable. Ce problème a été définitivement résolu depuis l'inauguration de la station de dessalement de l'eau de mer, même si des pannes sont enregistrées de temps à autre à cause de l'ensablement. Ajouter à cela l'amélioration très sensible de la situation sécuritaire, de la réouverture du pont de Bougie qui a presque isolé toute cette région pendant deux longues années et la réouverture à la circulation de la RN24 reliant Tigzirt à Boumerdès fermée depuis 1996 à Mazer à cause du terrorisme. Notons par ailleurs que l'antique ville de Tigzirt est aussi prisée pour ses vestiges historiques, dont les ruines romaines et de nombreux autres sites archéologiques, à l'instar du mausolée de Taksebt vient de bénéficier d'un enveloppe préfinancière pour sa restauration suite à son effondrement après le séisme du 21 mai 2003. Tigzirt ne manque pas d'autres atouts à même d'attirer les estivants comme les hôtels et autres restaurants. L'autre aubaine pour les jeunes est sans conteste les facilités d'accueil, des prix imbattables qu'offre l'auberge de jeunes de la localité aux bourses maigres qui veulent s'offrir des moments d'évasion. Une autre campagne de prévention est aussi menée contre les dangers de la mer, car l'été n'est pas seulement synonyme d'évasion.
