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Du désert de Tanezrouft à Alger
MIGRANTS SUBSAHARIENS
Publié dans L'Expression le 15 - 08 - 2017

Il a fallu que Ahmed Ouyahia évoque la question et voilà une tempête médiatique qui se soulève.
Honnêtement, peut-on imaginer que des enfants en très bas âge et des femmes, parfois enceintes, traversent, sans le moindre couac, le Tanezrouft, l'un des plus durs déserts du monde? Comment est-ce possible à ces migrants de gagner de nombreuses villes du Nord sans une prise en charge par un réseau parfaitement organisé? Il y a un flux anormal de migrants en Algérie depuis ces six derniers mois et la question mérite d'être observée, débattue. Elle appelle surtout à des solutions adéquates. Il a fallu que Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et directeur de cabinet du président Bouteflika évoque la question et voilà une tempête médiatique qui se soulève. C'est tant mieux que le débat soit ouvert, il fallait bien l'ouvrir. Ouyahia a osé et a mis le doigt sur une vraie question d'actualité longtemps occultée par les autorités algériennes. L'Algérie a refusé de jouer le rôle de gendarme au Sahel pour la simple raison que depuis très longtemps les flux migratoires existent au sud du pays. Ce mouvement naturel a été perturbé par les guerres, la famine et les conflits locaux comme en Sierra Leone, au Liberia, au Nigeria, en Côte d'Ivoire et surtout au Mali. Une situation qui a perturbé ce flux pour le réorienter essentiellement vers l'Afrique du Nord comme dernier passage avant de rejoindre l'Europe. Cette situation anormale, imposait à l'Algérie de se protéger, comme le font d'ailleurs les Occidentaux. Il ne s'agit pas de donner la prime à l'éternelle idée d'un complot contre l'Algérie, à une vaste opération de déstabilisation à travers ce flux migratoire, mais la connexion avec les réseaux de contrebande aux frontières, les trafics d'armes de drogue et de terrorisme ne sont pas à écarter. Les réseaux terroristes et trafiquants d'armes et de drogue ne vont pas s'en priver face à la proie facile que constituent ces migrants. A ce titre, les propos de Ouyahia ont eu le mérite de secouer une certaine léthargie des autorités. Jusque-là, le gouvernement a toléré l'arrivée anarchique de ces migrants. Une tolérance entrecoupée d'opérations ponctuelles de renvoi aux frontières, en coordination avec les pays d'origine de ces ressortissants. Seulement, la question appelait à un règlement global et plus profond. Il va de l'établissement de nouvelles lois concernant le travail pour intégrer ces ressortissants jusqu'aux projets de développement au niveau des zones frontalières. C'est d'ailleurs ce qu' a annoncé vendredi dernier, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nour-Eddine Bedoui, à Tamanrasset. Affirmant que le gouvernement comptait mettre en place une «nouvelle stratégie» de développement des régions frontalières avant la fin de l'année 2017. «Le gouvernement prépare une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières et des wilayas déléguées, à travers un programme spécial», a indiqué Nour-Eddine Bedoui. Le ministre a précisé que ce programme «concernera tous les domaines de développement local», ajoutant que «tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet».

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