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Vivement le partage!
DU BOEUF DE L'AID POUR TOUS LES VILLAGEOIS
Publié dans L'Expression le 31 - 08 - 2017

Les villageois qui égorgent le boeuf collectivement se partagent sa viande à parts égales.
C'est devenu une mode ces dernières années. Un boeuf pour toutes les familles d'un village en cette fête de l'Aïd. Au lieu de dépenser une moyenne de 40 000 DA pour un mouton, les villageois préfèrent se regrouper pour acheter un seul boeuf pour le partage. En plus du fait que cette dépense s'en trouve réduite de moitié, la pratique semble être la plus proche des préceptes de l'islam qui insiste sur le partage et surtout qu'il ne reste jamais quelqu'un sans Aïd.
Il est de coutume qu'après la prière de l'Aïd et l'accomplissement traditionnel des visites familiales, les villageois munis de tout le matériel dont ils ont besoin se dirigent vers la place du village. Le rituel du Sacrifice est toujours accompli sur ce lieu symbolique de l'union et de la fraternité. Dans les villages qui recourent à ce rituel collectif, il est d'usage que l'imam y prenne part. «On ne fait jamais rien sans consulter l'imam de notre village à propos de sa conformité avec les préceptes de la religion. C'est une fois que nous nous sommes assurés que la religion permet d'égorger le boeuf et même le chameau que nous recourons à cette pratique. En plus, comme ça, nous sommes sûrs qu'il n'y a aucune famille qui reste sans viande ni joie au soir de l'Aïd. Je vous laisse comparer avec ce que dit la religion». Les paroles sont celles d'un chef de village dans la Kabylie maritime.
En effet, le jour de l'Aïd, les villageois qui égorgent le boeuf collectivement se partagent sa viande à parts égales. Aucune famille ne reste à l'écart ni ne passe l'Aïd dans le dénuement. «Avec cette méthode, toutes les familles passent l'Aïd de la même manière que leurs voisins. Ça me rappelle l'ancienne époque où les villageois se partageaient la richesse et la misère à parts égales», dit un vieux à Boudjima. En fait, beaucoup de villages passent un Aïd collectif, ces dernières années. La vie chère booste les anciens réflexes d'entraide. «Je crois qu'un jour, la pratique va se généraliser. Le partage, comme le stipule la religion d'ailleurs, ne se fait que de cette manière. Qui pense à son voisin aujourd'hui s'il a de l'argent pour l'Aïd ou si un autre n'a pas de quoi acheter des habits neufs pour les enfants? C'est un fait rare. Mais cette pratique collective garantit l'équité et la solidarité» ajoute un jeune père de famille. Par ailleurs, en plus de cette formule qui garantit un «Aïd solidaire», une autre se superpose et rend encore plus beau le caractère solidaire et collectif du boeuf de l'Aïd. Des personnes, de plus en plus nombreuses, à travers les villages payent de leurs bourses, le boeuf ou carrément plusieurs, à cette occasion. «L'année dernière, pour l'Aïd, c'est un vieux de notre village qui a tout payé. Les villageois n'ont dépensé aucun sous pour la viande. Il ne leur restait qu'à acheter les fruits et les légumes inhérents» raconte un jeune d'Iflissen.


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