Treize équipes représentant six pays ont pris part à la 14e édition du Grand Prix international d'Alger Le GS Pétroliers a été sacré en remportant le classement général par équipes et trois meilleurs distinctifs du Grand Prix international d'Alger, à savoir le jaune du vainqueur final, le vert du meilleur sprinteur et le blanc du meilleur espoir. L'Algérien Abdellah Benyoucef du GS Pétroliers a remporté vendredi dernier à Rouiba (Alger) le Grand Prix international cycliste d'Alger dont la quatrième et dernière étape est revenue à son coéquipier Hamza Yacine du GS Pétroliers. A l'issue de la dernière étape courue à Rouiba sous forme d'un circuit fermé de 90 km finalisé en 4 tours, Hamza Yacine a franchi la ligne d'arrivée au sprint final avec le temps de 2h00:00, devant le Marocain Hida Abdellah et Kerrar Ayoub du Club Sovac, crédités du même temps. Au classement général du Grand Prix international d'Alger, l'Algérien Abdellah Benyoucef du GSP remporte le maillot jaune, alors que le maillot vert du meilleur sprinteur et blanc du meilleur espoir sont revenus à son coéquipier de l'équipe, Hamza Yacine. Le maillot à pois du meilleur grimpeur est revenu à l'Algérien Abderaouf Bengayou de l'Atlas Blidéen. Le maillot rouge du coureur le plus combatif a été attribué à l'Ukrainien Halovash Oleksandor de la formation émiratie d'Al-Nasr.Le GS Pétroliers a été sacré en remportant le classement général par équipes et trois meilleurs distinctifs du Grand Prix international d'Alger, à savoir le jaune du vainqueur final, le vert du meilleur sprinteur et le blanc du meilleur espoir. La dernière étape du rendez-vous d'Alger a été dominée par le duo Hamza Mahdi du GS Pétroliers et l'Ukrainien Halavash Oleksandor d'Al-Nasr qui ont annoncé la couleur dès le premier tour du circuit. Ce duo a passé les trois premiers tours seuls en tête avant d'être rattrapés dans le dernier tour suite au travail réalisé par les coureurs du GSP qui voulaient gagner l'étape et le classement général du Grand Prix. Un niveau technique acceptable Le niveau technique de la 14e édition du Grand Prix international cycliste d'Alger a été «acceptable», estiment les techniciens des équipes algériennes et étrangères ayant pris part à la compétition, organisée du 31 octobre au 3 novembre. «Le Grand Prix d'Alger a été marqué par un parcours très difficile avec des cols de 2e et 3e catégorie, ce qui a permis à mes coureurs de donner le meilleur d'eux-mêmes pour être sacrés. Je suis vraiment satisfait car c'est le début de la saison pour toutes les équipes.», a déclaré le directeur sportif du GS Pétroliers, Khalil Tamarent. «Ça a été très bénéfique pour nos jeunes cyclistes de différentes sélections qui ont pu se mesurer à des athlètes beaucoup plus expérimentés qui ont déjà fait des tours réputés à l'étranger. C'est le retour du cyclisme algérien à ses bonnes habitudes qui ont fait sa gloire par le passé», a affirmé de son côté, Tahar Lagab, coordinateur général de la compétition. Il a estimé également qu'il y a un groupe de cyclistes d'un niveau appréciable, notamment de l'Atlas blidéen à l'image d'Abderaouf Bengayou, vainqueur du maillot à pois du meilleur grimpeur et ceux du Club Sovac sans oublier les Marocains menés par Essaïd Abelouache. En revanche, les autres équipes ont un niveau tout juste moyen, notamment la formation espagnole, Celesta qui participe au rendez-vous d'Alger en étant en période de fin de saison, estime Tahar Lagab. De son côté, le directeur sportif du Club Sovac, Mohamed Mokhtari, n'a pas caché sa satisfaction quant au niveau de la manifestation qui revient à Alger après sept ans d'absence. L'expérience du GSP a prévalu «Le niveau est loin d'être décevant. Il ne faut pas oublier que nous sommes au début de la saison et les coureurs commencent à peine à s'habituer au rythme de la compétition. C'est un bon début de saison après les Championnats arabes des clubs de Biskra et le Tour d'Algérie cycliste 2017. Nous avons une équipe composée de jeunes coureurs qui manquent énormément de kilomètres dans les jambes, contrairement aux coureurs du GSP qui ont beaucoup plus d'expérience. La différence s'est fait ressentir et c'est normal.» a estimé Mokhtari qui regrette également l'absence de la commission antidopage. Le président de la Ligue d'Alger, Daoued Messaoud, a regretté pour sa part l'absence d'un nombre plus important de sélections étrangères à cette édition qui aurait connu une autre dimension. «Le Grand Prix d'Alger revient pour redonner un autre élan au cyclisme national. Ce Prix que nous avons officiellement inscrit au programme de l'Union cycliste internationale pour le mois de février prochain, marquera pour la Ligue d'Alger la relance de la petite reine au plan national.» a conclu Daoued Messaoud. Treize équipes représentant six pays ont pris part à la 14e édition du Grand Prix international d'Alger. Il s'agit de l'Algérie, l'Espagne (Celesta), les Emirats arabes unis (Al-Nasr), Lybie, Maroc et Syrie (deux sélections). L'Algérie a été représentée par sept clubs: AS Sûreté Nationale, GS Pétrolier, Atlas Blidéen, Vélo Club Sovac, Ligue d'Alger, Sélection du Centre et UFC Blida.