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«Mon album sort la semaine prochaine»
LE CHANTEUR AMIROUCHE À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2005

«Je n'ai pas pour habitude de donner n'importe quoi à mon public.»
Auteur d'une dizaine d'albums à travers lesquels Amirouche dénonce haut et fort la misère dont souffre le peuple algérien, il chante la liberté, la démocratie et surtout l'Algérie, il revendique son identité amazighe et son attachement à tout ce qui le lie à l'Algérie. Le chanteur kabyle nous parle, dans cet entretien, de son nouvel album qui sera sur le marché la semaine prochaine, ainsi que son «aventure» artistique.
L'Expression: Votre nouvel album a été annoncé à la mi-mai, mais il n'est toujours pas sur le marché. Pourquoi donc ce retard?
Amirouche: Cette date a été annoncée par rapport aux enregistrements que j'ai faits en Algérie. Mais après avoir bien supervisé le travail, je n'ai pas été satisfait de la qualité de l'enregistrement et comme je n'ai pas pour habitude de donner n'importe quoi à mon public, j'ai préféré le refaire en France, c'est ce que j'ai fait d'ailleurs. Donc, le report est dû à des raisons purement techniques. Et maintenant que tout est prêt, la sortie est prévue pour le 10 de ce mois.
Pouvez-vous nous en parler?
C'est un album qui contient six titres - les paroles et les compositions sont miennes - intitulé lzaïr ino (mon Algérie), à travers lequel je décrie la véritable image de l'Algérie et les souffrances de mes concitoyens. Car pour ceux qui vivent à l'étranger, on leur montre une Algérie meilleure, une Algérie qui sort définitivement de la crise, mais une fois qu'on est là, on constate le contraire. Car on trouve une société qui souffre encore et on voit les stigmates de la crise, tels les vols, les agressions, la mendicité ainsi que d'autres maux.
Parallèlement, dans une autre chanson intitulée Ray ya ray, je dénonce la pénétration en Kabylie, d'un style musical qui est étranger à notre culture, et cela est voulu car on cherche à déposséder le peuple kabyle de sa propre identité.
Dans un autre titre intitulé Anvedhou (l'été), il parle des vacances et des retrouvailles qui permettront aux uns et aux autres d'évoquer les souvenirs d'enfance.
Lors d'un concert à Paris, vous avez annoncé votre retrait de la chanson engagée. Mais dans cet album, on constate que vous êtes «fidèle» à votre ligne...
C'est quoi le rôle d'un chanteur engagé? A mon sens, c'est défendre sa cause, c'est dénoncer la misère, c'est partager les malheurs de ses concitoyens à travers la beauté de la langue. A partir de là, c'est difficile pour un chanteur de prendre une telle décision tant que la situation ne s'est pas améliorée. Cela veut dire qu' un chanteur ne peut pas décider de son sort d'une manière aussi facile.
A l'occasion, peut-on savoir ce qui vous a poussé à prendre une telle décision pour vous replier par la suite?
Tout le monde sait que depuis la sortie de l'album Adieu l'Algérie...je ne cessais de subir des pressions et des menaces, c'est la même chose tout au long de ma carrière, car j'ai dénoncé l'intégrisme haut et fort, idem pour le pouvoir. Il a fallu que je paie mon engagement. Mais j'y fait face, soit ici en Algérie, soit à l'étranger.
Les choses ont pris de l'ampleur à tel point que mon petit foyer a été menacé. C'est vraiment l'extrême. Cinq jours avant ce gala que j'ai animé à Paris, j'ai reçu un appel anonyme menaçant moi et ma petite famille.
Alors j'ai décidé de me retirer. Quant à mon retour en Algérie, après un bon moment de réflexion, je me suis dit que ce n'est pas aujourd'hui que je céderai aux menaces et puis ma vie ne vaut absolument rien sans celle de mes concitoyens. Il y a aussi l'insistance du peuple kabyle que je remercie au passage pour le soutien qu'il m' a apporté.
Revenons maintenant à la chanson kabyle. Cette dernière présente actuellement des hauts et des bas. A quoi est due cette situation?
Il y a plusieurs raisons, mais j'en cite au passage deux qui sont, à mes yeux, importantes.
Le premier point, comme on l'a constaté, on a fermé le champ devant ceux qui veulent vraiment travailler, on ne leur donne jamais l'occasion de s'exprimer. On n'aide en revanche que ceux qu'on a envie d'aider.
Le deuxième point, je pense comme je l'ai déclaré plus haut, qu'il y a une campagne qui tente de déposséder les Kabyles de leur culture. Et cela c'est bien voulu.


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