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Le maire s'insurge contre «les élus rebelles»
BENI MERED
Publié dans L'Expression le 10 - 07 - 2005

Les retraits de confiance aux présidents d'APC sont monnaie courante.
Forts de l'interprétation de la loi, les élus locaux font et défont les alliances au gré de leur humeur. Ils peuvent se connecter une, deux à trois fois par mois s'il le faut, pour placer ou déplacer un président qui ne leur convient pas.
Les motifs ne manquent pas pour justifier le changement. Sur le terrain, les calculs de dessous de table, qui pour préserver un acquis, qui pour convoiter un intérêt «égoïste», sont cependant facilement détectables. En dépit des instructions de la tutelle ou des directives des partis majoritaires pour freiner ces retraits désordonnés qui portent préjudice à leur crédibilité et ternissent leur image de marque, les tentatives de déstabilisation par ce moyen se multiplient, quitte à faillir à l'esprit et à la discipline du parti. L'exemple le plus frappant est celui de l'APC de Beni Mered. La semaine dernière, les élus, toutes tendances confondues, se réunissaient pour voter massivement un retrait de confiance à leur président en justifiant leur décision par huit motifs visant à le rendre coupable de la mauvaise gestion de la commune.
Le fond et la manière semblent a priori ne souffrir aucune anomalie. Il ne restait plus à la tutelle que d'entériner les délibérations soumises.
Toutefois, le président FLN, soutenu par un élu RND, réagit en tenant un point de presse pour crier au complot ourdi en dehors des cercles partisans et la logique de l'alliance. Selon lui, les élus, notamment Flnistes et Rndistes, sont des «rebelles» pour avoir marché dans la combine sans tenir compte de l'avis consultatif de leurs partis respectifs, en se laissant manipuler par le représentant d'un parti minoritaire qui, du coup, se voit propulser au-devant de la scène.
«Sur les huit motifs évoqués, il n'y en a aucun qui soit juste. Ils sont tous vides de sens», expliqua le président de l'APC qui s'attarda plus d'une heure à les démanteler un à un. «Il est clair, dit-il, que c'est parce que j'ai été un blocage à leurs visées que je fais l'objet de ces attaques en règle et de cette tentative de destitution.» Il contre-attaque en révélant que c'est parce qu'il avait refusé certaines attributions de marchés et enlevé certains privilèges à des élus, que tout le monde s'était retourné contre lui. «S'ils veulent me destituer, qu'ils le fassent. Mais le faire en dénaturant la réalité des faits en tentant d'induire en erreur l'opinion publique, la tutelle et les directions de nos partis majoritaires, cela je ne l'accepte pas», dit-il d'un air révolté.
Quoi qu'il en soit, le cas de Beni Mered constitue un précédent unique où, si dans la forme, les choses semblent «réglo», il n'en demeure pas moins que les élus ont agi en «rebelles» en passant outre la logique de leurs partis, notamment pour ceux de l'alliance, laquelle stipule que la présidence revient au parti majoritaire. Un véritable casse-tête pour l'alliance et la tutelle.


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