La dinanderie aura été, aux côtés de l'art de la broderie ou de la cuisine, l'un des socles de la culture citadine constantinoise et l'artisanat de manière plus générale aura été l'une des matrices de l'économie et de la vie sociale de la médina. C'est cette mémoire que Les Zinzins et leurs invités vont revisiter, ce jeudi 14 décembre à partir de 16h30 au café Riche en accueillant Driss Amine-Khodja, héritier d'une longue tradition familiale dont le regretté père Ammi Mouloud Laqzadri fut aussi l'une des figures de proue du zedjl constantinois. La rencontre sera rehaussée par la présence de Khoudeir Benrachi, fils de Cheikh Ma'amar, ultime mémoire du zedjel à Constantine et qui fut aussi un maître reconnu de la dinanderie constantinoise. Le zedjel sera donc à l'honneur avec Tarek Zaza, l'actualité sera revue par l'artiste plasticien et romancier Redha Boubeguira auteur de «Sous la voûte étoilée».Il reviendra à l'élégant Antar Hellal, un fidèle des Zinzins d'être le Monsieur loyal de la session.