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La "grande" petite phrase de Benghebrit
Publié dans L'Expression le 24 - 01 - 2018


Droit au but. On le savait déjà, mais quand c'est notre ministre de l'Education nationale qui nous le rappelle, on ressent mieux la gravité du problème et l'urgence à le résoudre. Nouria Benghebrit était hier à Londres où elle a assisté au Forum mondial de l'éducation (EWF). C'est un rendez-vous annuel des professionnels de l'éducation du monde entier. C'est principalement un lieu d'échanges d'expériences dans la transmission du savoir. Ce n'est pas un scoop que de dire que le contexte mondial est marqué par la robotisation et l'intelligence artificielle. Ce qui veut dire que la planète tout entière sera, à très court terme, confrontée à un changement radical de ses référents dans tous les domaines. Economiques, sociaux, culturels, politiques, etc. Les peuples qui ne seront pas en mesure d'être des acteurs de ce changement, le subiront comme une nouvelle aliénation dont il sera difficile de se relever. Un nouveau défi qui pointe à l'horizon. Pour tous les pays. Les uns plus avancés que d'autres. Dans ce «marathon» planétaire du savoir où en est-on chez nous en Algérie? En marge du forum auquel elle assiste, notre ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a eu, dans une déclaration à l'APS, cette phrase: «Nos élèves sont bien situés dans la restitution des matières enseignées, mais quand il s'agit d'aller vers la compréhension des écrits, ils ont de très grosses difficultés.» Dit plus simplement, nos enfants ont de la mémoire pour apprendre leurs leçons sans, toutefois, être capables de les comprendre. Encore une fois, cela n'est pas nouveau, mais rappelé par celle qui a en charge le secteur, donne l'effet d'un cauchemar qui remonte à la surface. Cette histoire de mémorisation introduite dans notre système éducatif ne date pas d'hier. Elle plonge ses racines sur plusieurs décennies. C'est dire toute la difficulté aujourd'hui de corriger, dans les temps, cette erreur gravissime. Benghebrit est, elle, optimiste et compte sur les résultats des réformes engagées dans son secteur. Mais, prudente, elle ajoute: «Pour peu qu'un climat scolaire et social apaisé permette aux enseignants de se concentrer sur l'effort d'améliorer leur performance pour donner le meilleur que les élèves méritent.» Ce qui n'est pas tout à fait le cas actuellement. Malgré tout, notre ministre vise «la formation de qualité». La formation des formateurs s'entend. Qui eux, auront, par la suite, la charge de transmettre à leurs élèves cette «qualité». Pour faire toucher du doigt l'ampleur du problème au commun des mortels, disons simplement que notre système éducatif d'avant les réformes permettait de reproduire à l'identique et à l'infini les schémas mémorisés. Sans aucune possibilité de créer ou d'innover. Pour remettre en marche «la machine à penser» cela exige de la méthode et du temps. Avoir une mémoire d'éléphant c'est bien, mais être plus intelligent qu'un robot c'est mieux. Tout le défi est là!

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