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Pourquoi l'Algérie se tient à l'écart
LE G5 SAHEL FAIT PARLER DE LUI À BRUXELLES
Publié dans L'Expression le 25 - 02 - 2018

La politique étrangère de l'Algérie est donc bien claire, l'ANP n'est certainement pas un moyen pour agir au profit des intérêts des autres.
Le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays est un principe irréductible. Il en est de même pour le non-engagement par l'Algérie de ses forces armées militaires en dehors de son territoire. Estimant qu'il s'agit de principes de cardinaux de la politique étrangère de l'Algérie, l'agence de presse russe, Sputnik, voit dans une analyse, d'autres raisons, notamment en ce qui concerne le G5 Sahel. Pour cette agence, l'Algérie demeure «aux abonnés absents des réunions sur le G5 Sahel, malgré les sollicitations françaises». Lors du nouveau round de «crowdfunding» organisé vendredi dernier à Bruxelles au profit du G5 Sahel, Sputnik souligne que «la France cherche à se désengager du bourbier terroriste en impliquant les Etats concernés, elle a récolté des soutiens, jusqu'aux confins de l'autre Sahara, dans le Golfe persique. Jusqu'à ce jour, toutefois, elle devra compter sans le soutien de la principale puissance dans la région». La même source rapporte que «malgré les sollicitations de Paris, Alger refuse de prêter main-forte à une guerre qui se déroule pourtant à ses frontières». Ce refus découle du «principe», érigé au rang de «doctrine», de non-engagement de ses troupes à l'extérieur de ses frontières qui date de 1967 après le coup de traîtrise subi par l'ANP en Egypte. Cela dit, ajoute la même source, l'Algérie reste un «pays leader en matière de lutte contre le terrorisme en Afrique et dans la région arabe, l'Algérie n'est présente ni dans la Coalition de Riyadh ni dans le G5 Sahel de Paris. Attachée à sa doctrine de ne pas engager des troupes en extérieur, Alger refuse d'adhérer à des alliances qui exigent des opérations en dehors de son territoire». Revenant sur les traces de l'histoire pour parler des exceptions faites, l'agence soutient qu'elles ont été «les plus notables, en ce qu'elles ont été les plus assumées, ont été l'engagement des troupes algériennes contre les Israéliens. En 1967, la fin des hostilités a acculé les troupes algériennes envoyées par le président Houari Boumediene à un retour au bercail. En 1973, toutefois, l'armée algérienne a largement participé aux combats, de façon souvent décisive». Plus précise dans sa logique d'analyse, l'agence de presse russe commente que «ces exceptions ne constituent, au demeurant, qu'un arbitrage constitutionnel, entre «la non-ingérence dans les affaires intérieures» d'autres Etats (art.31) et la solidarité de «tous les peuples qui luttent pour la libération» (art. 30). La politique étrangère de l'Algérie est donc bien claire, l'ANP n'est certainement pas un moyen pour agir au profit des intérêts des autres. Issue et constituée du peuple, l'ANP obéit franchement à sa seule mission constitutionnelle comme l'avait souvent rappelé le vice-ministre de la Défense nationale, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire Ahmed Gaïd Salah, dans ses nombreuses déclarations médiatiques. Sputnik, citant un ancien officier de l'ANP rapporte selon sa source que «la France connaît bien la réticence des Algériens à s'engager, de façon générale, en dehors de leurs frontières. Les différentes sollicitations de Paris seraient donc uniquement «formelles». Plus loin dans son analyse, la même source soutient qu'«en réalité, les Français ne veulent pas des Algériens dans le G5 Sahel, parce qu'ils veulent être à la manoeuvre. Avec les Algériens dans le G5 Sahel, ça aurait été impossible». Pour cet organe de presse qui s'appuie sur les confidences de l'ancien officier «impossible, en raison d'une incompatibilité de vision, car les Français ont une approche purement sécuritaire du Sahel, alors que l'Algérie a tendance à privilégier les approches politiques». C'est ainsi, a t-on ajouté que «l'Algérie a pu amener, à l'été 2015, les différentes parties prenantes au conflit malien à s'asseoir autour d'une table pour signer les Accords éponymes. La même approche prévaut en Libye, où l'Algérie s'est jointe à l'initiative tunisienne, en décembre 2016, pour trouver une issue politique à la crise dans ce pays, qui patauge dans l'insécurité depuis l'intervention militaire franco-britannique en 2011». Selon toujours cet ancien officier, rapporte l'agence de presse russe, «les Français font l'erreur des Américains, ils pensent qu'occuper le terrain militairement avec une force permettra de sécuriser la zone, l'Algérie sait que si les conflits ne sont pas réglés politiquement, vous pouvez envoyer autant d'hommes et d'armes que vous voulez, ce sera comme remplir d'eau un baril troué».
En tout état de cause, bien imprégnée des enjeux de la région du Sahel, connaissant parfaitement ce que cache l'image visible de l'iceberg, l'Algérie n'engagera pas ses troupes dans des conflits pouvant trouver une issue avec une stratégie politique. Un engagement suicidaire, notamment alors que l'Algérie tient à la vie de ses soldats et elle «ne prendra jamais un train en marche» comme l'avait si bien dit feu Houari Boumediene à Habib Bourguiba lui proposant de rejoindre l'Union éphémère qu'il venait de sceller avec la Libye, en 1974, rappellera l'agence de presse russe Sputnik.


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