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Les squatteurs des plages résistent
MALGRE LA CONDAMNATION DE CERTAINS DE LEURS «CONFRÈRES»
Publié dans L'Expression le 22 - 07 - 2018

Dans de nombreuses plages on fait l'impasse sur les recommandations du ministre de l'Intérieur
Il semble y avoir un «deal» avec les autorités qui ferment les yeux sur leurs activités tant qu'ils font preuve de correction. Sinon, c'est la case prison...
La justice a frappé fort! Le tribunal de Cherchell, dans la willaya de Tipasa, a infligé 2 ans de prison ferme et une amende de 10 millions de centimes à l'encontre de cinq «squatteurs des plages». Une première donc qui ne semble toutefois pas faire «jurisprudence»! Car, si ces condamnations ont fait beaucoup de bruit, elles n'ont pas empêché la «mafia des plages» de sévir! Les loueurs de parasols sont même revenus en force le week-end dernier, occupant dès les premières heures les places «stratégiques» de la majorité des plages du pays. Cela sous l'oeil bienveillant des services de sécurité. «Tant que l'on ne reçoit pas de plainte ou d'ordre d'intervenir, on ne fait rien...», avoue un gendarme, mobilisé sur une plage de la capitale. Pourtant, les parasols vides installés dès l'aurore sur tous les abords de la plage sont visibles de tous. Tout comme leurs propriétaires qui s'affichent fièrement. Ils n'hésitent pas à vous aborder directement pour vous proposer leurs parasols déjà idéalement installés. «Aâmou (Tonton), un parasol, une chaise, des tables...», lancent-ils à chaque estivant qui met les pieds sur le sable chaud de ce qu'ils considèrent comme étant leurs plages. «Kheyrou, choisissez un de ces parasols et installez-vous tranquillement», nous interpelle l'un d'eux au niveau de la plage de Surcouf à Aïn Taya. «C'est 500 dinars le parasol, 800 dinars avec deux chaises et si vous prenez une table je vous fais 4 chaises, une table et un parasol à 1200 dinars», nous interpelle l'un d'eux au niveau de la plage de Surcouf, à Aïn Taya. Néanmoins, il faut avouer que ces «plagistes» ou «loueurs de parasols», c'est selon l'interprétation de chacun, sont plus courtois que d'habitude. On n'est plus devant des voyous qui vous regardent d'un air menaçant, en tentant de vous intimider afin de vous obliger à louer leurs parasols et chaises. Bien au contraire, certains semblent même être un mal utile. À l'exemple de ceux de la plage «Tarfaya», plus connue sous le nom de Canadiennes à Heuraoua (banlieue est d'Alger). Ils ont mis en place un coin familial, où les familles, les couples et les jeunes filles pouvaient s'installer en toute sécurité et sans crainte de se faire embêter. Mieux encore, voyant que nous étions en famille, ce jeune des plus sympathiques nous retire un de ces parasols et nous invite à installer le nôtre à sa place. «Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, nous sommes là», ajoute-t-il avec la même gentillesse. Il répète le même protocole avec tous ceux qui suivent, sans faire preuve d'une quelconque animosité. «Ils sont même là pour assurer la sécurité», indique, Fella, une estivante qui vient à cette plage spécialement à cause de ces jeunes plagistes. «Ils sont de la région, ils connaissent tout le monde. Ils n'ont donc pas peur d'intervenir si on se fait embêter. Ils l'ont déjà fait avec moi...», assure-t-elle avec un air soulagé. «On préfère payer 800 ou 1000 dinars et profiter de la plage, que de ne rien payer et se tenir le ventre...», soutient avec le même soulagement une autre jeune fille. Ces «squatteurs» de plage ne sont pas tous des enfants de choeur. Il y a de véritables voyous qui continuent à racketter les estivants, usant même de violence physique et verbale pour leur «pomper» quelques dinars. Néanmoins, il semble y avoir un «deal» avec les autorités qui ferment les yeux sur leurs activités tant qu'ils font preuve de correction. Sinon, c'est la case prison...


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