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Avant sa mort, il avait écarté Trump de ses obsèques
FUNERAILLES NATIONALES POUR JOHN MCCAIN DANS UNE AMERIQUE DIVISEE
Publié dans L'Expression le 03 - 09 - 2018

Barack Obama et George W. Bush, aussi visiblement émus, ont affirmé que l'ancien sénateur républicain et ancien prisonnier de guerre au Vietnam avait fait d'eux de «meilleurs» présidents, dans des discours teintés de critiques à peine voilées à l'encontre de M. Trump.
George W. Bush et Barack Obama ont rendu samedi un vibrant hommage au «héros américain» John McCain, saluant une personnalité politique porteuse d'unité dans une Amérique profondément divisée par la politique chaotique de Donald Trump. L'actuel président a affiché son détachement, voire son mépris à l'égard de ces funérailles, en se rendant au même moment dans l'un de ses clubs de golf près de la capitale. M. McCain, connu pour son anticonformisme et pour sa capacité à transgresser les clivages politiques, avait fait savoir, avant sa mort, qu'il ne souhaitait pas que M. Trump assiste à ses obsèques, les deux hommes se vouant un mépris mutuel. De nombreuses personnalités politiques de tous bords ont assisté avec la famille de M. McCain, sa veuve Cindy, ses sept enfants ainsi que sa mère Roberta, 106 ans, à cette cérémonie organisée dans la cathédrale nationale de Washington et retransmise en direct sur les grandes chaînes de télévision.
Cindy McCain, qui était apparue très stoïque en public depuis le début de la semaine, n'a pu retenir ses larmes quand a retenti la chanson préférée de son époux, «Danny Boy». Barack Obama et George W. Bush, aussi visiblement émus, ont affirmé que l'ancien sénateur républicain et ancien prisonnier de guerre au Vietnam avait fait d'eux de «meilleurs» présidents, dans des discours teintés de critiques à peine voilées à l'encontre de M. Trump. «Notre vie publique peut paraître petite, méchante et mesquine, porteuse d'insultes et de suffisance», a affirmé M. Obama, ajoutant: «C'est une politique qui se prétend courageuse et ferme mais qui est basée sur la peur».
Auparavant, la fille de John McCain, Meghan, s'en était ouvertement prise au président Trump, dans une oraison souvent interrompue par les sanglots. «L'Amérique de John McCain n'a pas besoin qu'on lui rende sa grandeur parce qu'elle a toujours été grande», a-t-elle lancé, longuement applaudie après avoir moqué le slogan de campagne - «Rendre à l'Amérique sa grandeur» - de M. Trump. C'est d'ailleurs coiffé d'une casquette portant ce slogan que le magnat de l'immobilier a quitté samedi matin la Maison-Blanche pour jouer au golf, son sport favori. Ses seuls messages postés sur Twitter pendant la matinée étaient des menaces adressées au Canada dans la renégociation de l'Aléna. Il avait délégué à la cathédrale son plus proche collaborateur, le général John Kelly ainsi que son ministre de la Défense Jim Mattis et son conseiller à la sécurité nationale John Bolton. Décédé le 25 août à 81 ans après une année de combat contre un cancer du cerveau, McCain avait minutieusement préparé cette semaine d'hommages. D'abord à Phoenix, dans son Etat d'Arizona, puis au Capitole à Washington, et enfin à l'Académie navale d'Annapolis (Maryland, nord-est) où un office religieux est prévu dimanche après-midi avant qu'il ne soit inhumé dans l'intimité. L'ancien pilote de chasse fut dans les années 50 un élève turbulent et indiscipliné de l'Académie, se signalant déjà par son anticonformisme et son franc-parler. Aux yeux de ses amis, républicains comme démocrates, John McCain incarnait une tradition politique radicalement opposée à celle de Donald Trump. «Héros américain», fils et petit-fils d'amiraux, il avait été prisonnier et torturé pendant la guerre du Vietnam, avant d'entamer une carrière de 35 ans au Congrès. «Malgré toutes nos différences et le temps passé à nous combattre, je n'ai jamais tenté de cacher, et je pense que John l'a finalement compris, l'admiration profonde que j'avais pour lui», a déclaré Barack Obama. John McCain avait été son adversaire lors de sa première élection victorieuse en 2008. Il avait aussi sauvé l'été dernier la loi sur l'assurance-santé, baptisée Obamacare, en votant contre un projet de réforme voulu par Donald Trump. En juillet, il avait décoché ses flèches les plus acérées contre l'actuel président, en qualifiant sa rencontre controversée avec Vladimir Poutine à Helsinki d'«un des pires moments de l'histoire de la présidence américaine». Vendredi déjà, Donald Trump s'était fait représenter par le vice-président Mike Pence pour une cérémonie d'hommages au Capitole.


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