Ghaza : 500 personnalités roumaines signent une lettre exigeant l'arrêt du génocide sioniste    La présidente de la Fédération européenne des journalistes appelle la Commission européenne à prendre des mesures urgentes pour protéger les journalistes à Ghaza    L'UNRWA qualifie d'"humiliant" le modèle de distribution de l'aide humanitaire à Ghaza    Voile/Equipe nationale (Laser) : huit athlètes en stage de préparation à Alger Plage    Les dockers du port de Marseille refusent de les embarquer !    L'AFC veut investir en Algérie    La victoire était à la portée des Fennecs !    Cherki entre dans une nouvelle dimension à Manchester City    «Ce que nous voyons à Ghaza est tellement douloureux, ça me fait mal dans tout le corps»    Comment la diplomatie peut-elle être une solution à l'immigration clandestine ?    La Protection civile lance un appel urgent à la vigilance    Faire du baccalauréat 2025 un succès    Mascara rend un hommage vibrant au martyr Ali Maâchi    Biskra: le moudjahid Messaoud Lounissi inhumé au cimetière de Laazilat    Moula salue l'élection de l'Etat de Palestine comme membre observateur de l'OIT    L'Algérien Mohamed Meridja réélu à l'exécutif de la Fédération Internationale de Judo    Le Directeur général de la Sûreté nationale reçoit l'ambassadeur de Mauritanie en Algérie    Décès de la moudjahida Meriem Ben Mohamed    Ministère de l'Intérieur: réunion de la Commission nationale chargée de la préparation de la saison estivale 2025    L'expérience du Ksar de Tafilelt mise en lumière à l'Expo-2025 au Japon    Finances: l'Algérie, un modèle de soutenabilité extérieure dans une Afrique sous pression    Mascara: Inhumation du moudjahid Mohamed Aniba    Port d'Alger : Le navire "Sedrata" accoste après la levée des réserves en Belgique    Para-athlétisme: l'Algérie avec 13 para-athlètes pour briller au Grand Prix international de Tunis    ANP: reddition d'un terroriste et arrestation de 3 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Accidents de la route: 46 morts et 2006 blessés en une semaine    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une nouvelle ère de rigueur pour l'investissement    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    Les conséquences pour le monde    29 millions de personnes vivent l'instabilité    Témoin des atrocités coloniales dans les zones rurales    Unité des rangs et actions héroïques ancrées dans la mémoire nationale    Oran: la revue "Afak Sinimaïya" met en lumière le rôle du cinéma algérien dans la dénonciation du colonialisme français    La baguette normale devient un luxe    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La valse des SG
LE FLN DE KHIDER À OULD ABBÈS
Publié dans L'Expression le 15 - 11 - 2018


Le siège du vieux parti
«Les coups de force, les mouvements de redressement surviennent à l'approche des échéances électorales.»
Depuis l'indépendance, le FLN a connu 12 chefs successifs. Le passage du flambeau ne s'est jamais fait dans le calme et la sérénité. Les coups de force, des putschs et les mouvements de redressement sont les marques de fabrique du parti, survenant à l'approche des échéances électorales. Avant Ould Abbès qui vient de quitter le parti suite à un malaise cardiaque qui l'aurait mené à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja, d'autres chefs de l'ex-parti unique ont connu le même sort. Débarqué, poussé à la porte ou il a démissionné volontairement, Ould Abbès quitte le parti sans avoir organisé la fameuse session du comité central. Il avait surtout observé une sorte de «neutralité» face au clash ayant opposé le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Louh à son Premier ministre, Ahmed Ouyahia. La vie du FLN, le puissant instrument électoral des dirigeants, a été toujours marquée par des départs impromptus de ses secrétaires généraux. Plus près de nous est la démission du tonitruant Amar Saâdani, le 22 octobre 2016, de la tête du FLN, en pleine session du comité central. Il dirigeait ce parti depuis le 29 août 2013. Le secrétaire général évoque ses problèmes de santé. «Mon absence pendant trois à quatre mois était liée à des raisons de santé (...). Je veux présenter ma démission devant vous (...) J'insiste. Je ne reculerai pas», avait indiqué Amar Saâdani face à l'insistance de l'audience qui tenait à le voir poursuivre sa mission à la tête du FLN.A la tête du parti depuis neuf ans, Abdelaziz Belkhadem a été brutalement destitué de son poste de secrétaire général du FLN en janvier 2013, à l'approche de l'élection présidentielle de 2014. Contesté au sein du parti, il se voyait reprocher par ses opposants de se servir du parti pour ses ambitions personnelles. Ce dernier, muré encore dans le silence, a été chassé du parti et banni par le président Bouteflika et du parti et de son poste de conseiller spécial du président de la République. En 2003, Ali Benflis a été éjecté du FLN d'une manière forte. L'ambassadeur d'Algérie en Iran, Abdelkader Hadjar a mené l'opération d'assaut contre les mouhafadhas du parti dans plusieurs wilayas en utilisant des chiens dobermans. Une décision de justice, rendue la nuit, invalidera les résultats du dernier congrès et Benflis. Ce dernier s'est présenté à l'élection présidentielle de 2004 sans la couverture du FLN. L'auteur du putsch contre Abdelhamid Mehri, Boualem Benhamouda, a été débarqué à son tour en septembre 2000 quand Ali Benflis prendra les rênes du parti. Le défunt Abdelhamid Mehri a été victime d'un «coup d'Etat scientifique» exécuté en 1996, qui lui a valu sa place de chef de parti. L'ambassadeur d'Algérie au Maroc a été appelé pour prendre en main les destinées du FLN, après l'ouverture politique sur le multipartisme en 1989. Le nouveau patron du FLN, qui a perdu son statut de parti unique a signé au nom du FLN le contrat de Rome. En homme politique lucide, il a mené une révolution pacifique dans la maison FLN. Il n'en fallait pas plus, pour qu'il soit écrasé par la caste de décideurs qui ont écrasé dans l'oeuf l'oeuvre d'autonomisation du FLN. En tout cas, le parti fera l'expérience de l'opposition en dénonçant l'interruption du processus électoral sous Abdelhamid Mehri. Par ailleurs, le premier secrétaire général du FLN post-indépendance, Mohamed Khider a jeté l'éponge en avril 1963. Il sera assassiné à Madrid en janvier 1967. Ahmed Ben Bella, élu président de la République en septembre 1963 est secrétaire général du FLN d'avril 1963 jusqu'à sa déposition en juin 1965. Cherif Belkacem fut également victime d'une cabale et devait s'effacer en 1967. Kaïd Ahmed hérite du parti, mais meurt dans son exil marocain en 1978, en disgrâce. En 1979 c'est Chadli Bendjedid qui prend les rênes du parti. Le poste de secrétaire général du parti étant attribué au président Chadli, l'appareil du parti est placé sous la direction effective de Mohamed Cherif Messaâdia de 1980 à1989.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.